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25 Jan

Au sujet du livre de François Fillon "Vaincre le totalitarisme islamique".

Publié par Legrand

Au sujet du livre de François Fillon "Vaincre le totalitarisme islamique".

mon commentaire :

J’ai lu le livre de François Fillon et j’avoue que j’ai été déçu par son analyse. Mais j’ai lu autre chose, un document édité par ISESCO : la « Stratégie de l’Action culturelle islamique à l’extérieur du Monde musulman ». Monde musulman avec une majuscule, le reste du monde avec une minuscule.

Le début du fascicule (plus de 100 pages) est rébarbatif et quelque peu répétitif voire redondant et je me demande si ça n’est pas une façon de décourager la lecture. En allant jusqu’au bout, on découvre une véritable stratégie de conquête. Ils s’affirment comme une « civilisation » insoluble dans la nôtre et la conquête se réalise par 3 biais : l’assimilation entre l’école et la mosquée, la participation dans les instances publiques locales et enfin par le ventre des femmes et le bénéfice des allocations diverses. C’est un document édifiant et quelle que soit la pertinence (ou son absence) du livre de Fillon, cette Stratégie affirmée est pour moi un signal d’alerte et, jusqu’à présent, il n’y a que Fillon qui s’en soucie clairement. En admettant que l’islam politique ne représente pas l’islam, il faut bien admettre que l’islam politique est en train de conquérir la place et c’est cela l’important dans l’histoire.
Dans le même domaine, il y a le livre de Philippe de Villiers : « Les cloches sonneront-elles encore demain? » Cette question est pertinente quand nous voyons nos élites se gargariser d’une laïcité sectaire qui n’a d’autre objet que d’évacuer le christianisme (et même les crèches de Noël) de la cité alors que les valeurs de la République, qu’on le veuille ou non, sont fondées sur les valeurs chrétiennes. Il est plus présentable, sans doute, de faire référence au siècle des Lumières. Il était de bon ton d’affirmer que l’humanisme peut habiter l’humain en dehors de la religion. Mais alors, on pouvait s’attendre à l’émergence d’une spiritualité profane. Où est-elle? A l’heure où nous assistons à des massacres de civils comme c’est le cas au moyen orient, par l’utilisation (formation, financement, armement) de terroristes barbares coordonnés par des puissances occidentales, dont la France, je pose la question : où sont nos penseurs, où sont nos philosophes, où sont nos humanistes?
Les francs maçons en sont encore à « bouffer du curé ». André Comte-Sponville, « philosophe » franc-maçon, nous rabâche que « Dieu n’existe pas », qu’il n’y a rien après la mort et il prône un « désespoir gai ». Outre qu’il y a belle lurette qu’en philosophie (pas davantage en spiritualité, d’ailleurs), on ne s’intéresse plus aux problèmes existentiels liés à la notion d’un Dieu omnipotent, la survivance fait actuellement l’objet de nouveaux questionnements en raison du phénomènes des NDE, en français : EMI, expériences de mort imminente. Il s’agit de retour à la vie de patients déclarés en état de mort clinique et qui racontent ce qu’ils ont vécu durant ces instants de mort clinique constatée par le corps médical. Je ne m’étendrai pas, je renvoie au site de l’INREES, particulièrement sérieux puisque regroupant des membres du corps médical.
Tout ceci pour en venir au fait qu’il y a une branche mystique de l’islam qui s’appelle le soufisme et qui est très proche de la mystique chrétienne. Elle est représentée par les Derviches tourneurs, en Iran, par exemple, dans la tradition de l’ancienne Perse. Les autorités officielles musulmanes voient d’un mauvais oeil cette confrérie, justement, parce qu’elle est très proche de la mystique chrétienne. L’islam gagnerait beaucoup à se ressourcer à cette spiritualité. Je donne ci-dessous un aperçu d’un texte datant du moyen âge et qui est particulièrement représentatif de l’ouverture d’esprit dont il témoigne :

 

« J’arrivai chez Aaron − sur lui la paix! − et trouvai Jean, qui m’avait devancé chez lui. « Je ne t’ai pas vu sur ma route, lui dis-je. Y aurait-il une autre route?
− Pour chaque individu, il est une route sur laquelle ne chemine que lui.
− Où sont ces routes?
− Elles adviennent par le fait de cheminer. »

Ibn ‘Arabî (1165-1240) (Le voyage spirituel; Edition : ACADEMIA Sagesses musulmanes, 1995; page 100, le cinquième ciel : Aaron et Jean)


En savoir plus sur http://reseauinternational.net/la-croisade-de-francois-fillon-contre-lislam-et-les-barbares-alain-gresh/#j0b5Kz70gw72f7pt.99

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