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06 Mar

Vers une humanité hybride.

Publié par Legrand

Rose Pierre de Ronsard.

Rose Pierre de Ronsard.

commentaire :

A propos d’une greffe de tête de singe en Chine :

Il y a une série de questions très importantes (je me place en dehors de toute morale, uniquement sur un plan technique) :

Ma tête ne fonctionne plus : soit c’est une mort cérébrale définitive (suivant des critères infaillibles, à définir, ce qui n’est pas juridiquement vraiment acquis), je suis donc mort en tant qu’entité pensante terrestre, si j’ai une âme, elle se détache du corps et emmène avec elle son périsprit, son corps subtil, c’est à dire son véhicule dans l’au-delà. Donc mon corps n’est plus animé et se trouve abandonné par son périsprit qui accompagne l’âme dans son périple. On peut me couper la tête, ça n’a plus aucune importance puisque de toute façon, l’entité spirituelle ne peut plus réintégrer son corps. Question : peut-on, dans ce cas utiliser ce qui reste de mon corps pour une autre entité spirituelle (un autre être humain)?
Soit je ne suis pas mort, mais dans un coma profond, c’est à dire que mon âme est toujours là, elle n’a pas quitté le corps physique. Si on me coupe la tête, il y a tout simplement un crime légalisé, à moins que je me sois porté « donneur de corps », par avance, que j’aie fait don de mon corps sans tête à la science (et que j’aie signé une décharge). Une fois la tête coupée, l’âme n’a plus qu’à quitter ce corps et le corps subtil avec elle. Mon corps est dans le même état que précédemment, il est celui du « donneur de corps ». La tête va au rebut, ou dans un restaurant chinois, ou aux chiens si on est en Chine si, du moins, la science ou le commerce chinois ne trouvent quelque intérêt à la décortiquer. Le corps sans tête est maintenu en état de « vie » artificiellement en vue du transfert à une autre entité spirituelle.

Qu’en est-il pour le « donneur de tête »? Pourquoi donner sa tête? En fait, c’est la tête qui veut s’octroyer un autre corps car elle veut en changer en raison d’une incapacité majeure (on n’imagine pas une incapacité mineure, du moins, pour l’heure). Dans ce cas, c’est le corps sans tête qui sera donné aux chiens chinois sauf autre usage scientifique ou commercial. Le « donneur de tête » doit donner au corps en attente de tête sa tête encore en vie, cela signifie que son âme ne doit pas quitter, non pas son corps, mais sa tête. Cela signifie également que le périsprit doit quitter ce corps destiné aux chiens sans quitter la tête et se repositionner dans l’autre corps, d’en épouser sa forme et son volume complètement et parfaitement.

Je fais l’impasse sur le protocole technique médical, je m’intéresse davantage au protocole spirituel et identitaire sous-jacent. Il me semble évident que si l’opération réussit, l’identité nouvelle sera celle de la tête conservée : l’entité spirituelle est transférée sur un autre corps dans la mesure où le processus supposé s’effectue réellement. A moins que pendant l’opération, l’âme ne s’échappe et à moins encore qu’une autre entité ne vienne prendre la place de celle qui s’est échappée de ce corps et de cette tête. Mais nous supposerons que la tête n’a pas perdu son âme et que tout le corps bénéficie d’un même périsprit qui peut alors tenir son rôle, en théorie.

En théorie seulement car le périsprit est appelé aussi le double, le corps subtil : le périsprit est la copie subtile du corps. Dans un corps trop petit ou trop grand, le nouveau périsprit aura du mal à trouver sa place : il va souffrir et si justement il est le périsprit imparfait d’un corps, il va rendre ce nouveau corps également imparfait. Il faudrait, dans l’idéal, que le périsprit soit un périsprit parfait issu d’un corps imparfait (sinon quel intérêt de vouloir en changer) mais sans atteinte à la perfection du périsprit.

Vous allez me dire : « Ce sont là des élucubrations qui n’intéressent pas la médecine. La médecine est matérialiste : c’est le cerveau qui secrète la pensée et après la mort il n’y a plus rien, les organes sont interchangeables, sous conditions biologiques, bien entendu. »
Et vous ajouterez : « On ne vit qu’une fois ». Et si ce n’était pas exact?

Parmi les phénomènes qualifiés de paranormaux, il existe celui de l’incorporation où une entité de l’au-delà vient envahir le corps d’une entité terrestre. L’entité terrestre s’exprime alors avec la voix et les intonations de l’entité de l’au-delà. En général elle ne séjourne pas très longtemps car c’est une souffrance pour elle de s’incorporer et c’est une souffrance également pour la personne incorporée. Je ne dis pas la victime car ceci suppose une mauvaise intention de l’entité de l’au-delà. Cela peut se produire, notamment chez des médiums inexpérimentés ou qui s’ignorent en tant que tels, mais les médiums aguerris et sains d’esprit constituent un canal favorable, techniquement viable et transmettent des communications particulièrement instructives et chaleureuses

Encore des élucubrations? Que nous disent les gens qui ont vécu des EMI (Expériences de Mort Imminente, ou NDE en anglais)? Sur une table d’opération, les médecins constatent que le patient est en état de mort cérébrale (encéphalogramme plat) et en arrêt cardiaque (électrocardiogramme plat), bref, en état de mort clinique. Au bout de quelques instants, le patient revient à la vie, se réveille et raconte aux médecins ce qu’il s’est passé durant ces instants de mort clinique. Ils racontent le tunnel, la lumière au bout du tunnel, l’accueil par des personnages, en général des proches décédés et l’injonction qui leur est donnée de retourner sur terre. Je passe sur les détails qui varient suivant les individus, une chose est commune à tous les cas, c’est le ressenti de cet amour porté par la lumière et par les personnages rencontrés. Les gens en reviennent transformés. Ils racontent également ce qu’il s’est dit et fait dans la salle d’opération pendant ces instants de mort clinique.
Il existe un site qui traite de ces questions : l’INREES qui édite une revue trimestrielle, L’Inexploré. De nombreux médecins et anesthésistes, entre autres, apportent leurs témoignages.
Et c’est alors que ce qui est le plus difficile à admettre se fait jour et vérité : on ne vit pas qu’une seule fois, mais la vie est un cycle de morts et de renaissances, de réincarnations successives. Cependant, il ne faudrait pas croire que, comme dans les films américains, les individus se réincarnent en adultes! Il faut passer par le stade du foetus dans le ventre d’une mère et subir l’oubli des vies antérieures.

Dès lors, il faut comprendre que nous bénéficions de l’éternité : nous sommes éternels suivant un cycle de vies successives et nous sommes soumis à la loi d’évolution constante : mourir et renaître pour devenir toujours meilleur jusqu’à ne plus avoir à passer par le cycle des réincarnations.

C’est à en perdre la tête?


 

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