Mon Cahier de doléances

Publié par Legrand

Le kit des cahiers de doléances est réduit à 4 questions, celle du pacte mondial pour les migrations est éludée, ça ne regarde pas les Français!

CAHIER DE DOLEANCES

Serions-nous revenus en 1789, sous l'ancien régime? Il semblerait... Les Français vont-ils reproduire 1789? Il est urgent de lire ce qui suit.

L'Union européenne a été construite sous l'influence appuyée des Etats-Unis d'Amérique, le Traité de Maastricht nous maintient dans l'Alliance atlantique et Nicolas Sarkozy a réintroduit la France dans le commandement intégré de l'OTAN, faisant de l'armée française une supplétive de l'armée américaine, vouée à guerroyer dans des conflits qui ne sont pas les nôtres, qui ne nous concernent pas et qui sont même tout à fait contraires à nos propres intérêts, alors que notre économie est à bout de souffle. Des guerres que nous n'avons pas les moyens financiers ni matériels de mener efficacement, des guerres qui déshonorent la France.

Notre endettement, à hauteur de bientôt 100% de notre PIB, constitue un carcan, supplice réservé, jadis, aux criminels. De fait, les dirigeants français les plus récents ne sont-ils pas des criminels, en raison des ingérences perpétrées par eux, avec les forces de l'OTAN, dans des pays étrangers, investis préalablement par la CIA? Ces ingérences, qui se traduisent par des centaines de milliers de morts, et des millions de réfugiés et de migrants, sont tout à fait contraires à la Charte de l'ONU, à la Constitution des USA, et au droit international, et donc, condamnables.

La coalition occidentale est emmenée par les USA et comprend, outre la France et l'UE, le Canada, l'Angleterre, Israël, l'Australie, les pays du Golfe persique, la Turquie (coutumière de la pratique du double jeu, elle prend maintenant ses distance vis à vis de l'OTAN), etc. Cette coalition apporte son soutien logistique aux terroristes mercenaires internationaux, qu'elle recrute et forme pour infiltrer les pays dans lesquels la CIA fomente les soi disant révolutions du peuple contre les soi disant dictateurs sanguinaires, alors que ces pays sont prospères et leurs présidents élus, notamment en Syrie, pays laïque où toutes les religions cohabitent en paix depuis toujours.

Cela s'appelle la politique du chaos en vue de procéder aux changements de régimes qui consistent à mettre en place des hommes de paille des Etats-Unis. Les Frères musulmans sont de zélés prétendants dans ce jeu, sans grand résultat jusqu'à présent.

Laurent Fabius clamait que Bachar al-Assad ne méritait pas de vivre, que les "opposants modérés" d'al-Nosra, formés par l'armée française, "faisaient du bon boulot en Syrie" alors qu'ils n'étaient que des affiliés d'al-Qaïda et qu'ils constituent aujourd'hui, sous un autre nom, le noyau dur du principal repaire de terroristes à Idlib, réarmé et réorganisé par les USA et l'Arabie saoudite, à laquelle la France continue de vendre des armes, dans le contexte de la guerre criminelle menée contre les populations civiles du Yemen. Ne reste-t-il plus que ce commerce pour assurer à la France sa survie économique?

Lors de la libération d'Alep, François Hollande est allé pleurer à l'ONU pour obtenir un couloir humanitaire qui a servi à exfiltrer les terroristes avec leurs armes, ainsi et surtout, que la centaine d'agents occidentaux qui les coordonnaient. Alors que la population syrienne, captive et martyrisée, était libérée dans la liesse, Anne Hidalgo a fait éteindre la Tour Eiffel en signe de deuil, confondant les terroristes avec ce bon peuple, complètement occulté, ainsi que les chrétiens du moyen orient, qui subissaient la décapitation par ces mêmes terroristes. Mais des chrétiens, on n'en parle même pas, en France, ils sont traités comme des pestiférés.

Ces terroristes on été acheminés par cars sous la protection d'hélicoptères US et ont été regroupés dans la Goutha orientale, banlieue de Damas, où l'armée syrienne, soutenue par son alliée, la Russie, les a de nouveau chassés. Ils sont maintenant concentrés à Idlib et à Deir ez-Zor. Ils sont protégés par une base américaine dans laquelle ils circulent librement, munis d'une carte d'accès. C'est Israël qui soigne les blessés dans ses hôpitaux et qui les remet en état de guerroyer : ils lui servent de force tampon pour "sécuriser" le plateau du Golan ravi à la Syrie en 1967, à l'issue de la guerre des Six Jours, elle-même menée grâce à une énorme tromperie sur les intentions des pays arabes. C'est également la meilleure preuve que ces terroristes mercenaires ne sont pas des Syriens : ils protègent l'envahisseur d'un territoire syrien!

Ces guerres que nous menons sont si peu glorieuses qu'il est de bon ton d'en dissimuler la réalité profonde et les motifs réels à la connaissance du peuple en les maquillant de vocables bafoués et dénaturés tels que : droits de l'homme, démocratie, etc. Pour Madeleine Allbright, la mort de 500 000 enfants irakiens pour "instaurer la démocratie", ça valait le coup! (sic). Encore heureux, en 2003, la France s'était grandie en refusant de participer à cette invasion inique, ce fut la dernière fois qu'elle s'honorait de la sorte. Est-ce en raison de menaces émises par nos "amis" américains? Allez savoir..., toujours est-il que nous avons plié les genoux et que nous sommes maintenant aux ordres, et les premières victimes des multiples sanctions décrétées par le USA, au mépris du droit international et de la souveraineté des Etats. Le vassal qui se déplace à Washington pour aller lécher les bajoues du président nouvellement élu ne reçoit que du mépris, en retour; les Présidents qui tiennent tête comme Kim Jung Un sont finalement respectés par "le Donald", comme ils disent aux USA. La leçon mérite d'être retenue.

Le Président de la République française n'est pas le guerroyant Louis le quatorzième, même s'il semble en dénoter quelque nostalgie, il n'est plus qu'un comptable irresponsable et arrogant qui méprise les gueux. Tragique destinée, les doléances de la noblesse, du Tiers Etat et du Clergé sont devenues les doléances des gueux, des sans dents.

Autrefois, les rois accordaient audience aux gens du peuple qui le sollicitaient, lui, non.

Tout ceci n'arrive pas par le fait du hasard, la partition est orchestrée et les musiciens sont les médias, la presse écrite et audiovisuelle subventionnées par le ministère de la culture. La presse écrite ne peut plus survivre sans subvention? Qu'elle s'attache à rapporter les faits exacts, à informer, sans travestir la réalité. La "vérité" présente souvent plusieurs facettes et des interprétations sont possibles, mais il faut rester honnête, ne pas mentir. Si la presse écrite était encore crédible, elle vendrait son papier. Il n'y a plus de journalistes d'investigation, ils recopient, devant leurs ordinateurs, les textes fournis par les agences telles que l'AFP, Reuters, CNN, etc. Quand les gens mieux informés par des journalistes indépendants qui risquent leur vie sur le terrain, dénoncent la désinformation, ils sont qualifiés de complotistes, de populistes, avec cette connotation nationaliste suggérant le nazisme et l'antisémitisme! Il est question d'une loi destinée à réprimer les "fake news" : ce sont ces médias subventionnés qui en produisent le plus, en travestissant la réalité ou simplement en répercutant la propagande américaine. Quant à la télévision, elle rémunère grassement des animateurs débiles afin d'entretenir un certain goût pour l'absence de culture (la "disponibilité du cerveau à la réception de la publicité", sic). Le comble est que ces médias sont maintenant entre les mains de milliardaires qui président à cette oligarchie gouvernante. Que dis-je, gouvernante? Ce n'est pas de la gouvernance, ce n'est que l'application des missions édictées par Bruxelles dans l'annexe 4, de la soumission pure et simple aux directives bruxelloises, exposée aux sentences de Pierre Moscovici, un ancien ministre des finances de la France, bien au fait et au faîte de la question!

Les politiciens, n'ayant plus aucune latitude dans l'action politique, ne peuvent que se livrer à des tripatouillages comptables et budgétaires qu'ils qualifient de "réformes innovantes et courageuses" (sic). Avides d'un pouvoir qu'ils ne peuvent pas exercer, ils se défaussent sur le peuple auquel ils pourrissent le quotidien par une surabondance de lois de circonstance applicables au moindre aspect de la vie en société (cf. la loi sur la fessée!). Le gouvernement est devenu l'ennemi du peuple. C'est le monde à l'envers, le peuple supposé souverain ne fait que subir les oukases gouvernementales, les taxations qui s'ajoutent les une aux autres. On nous parle de simplification administrative : en faveur de l'administration, sans doute, mais jamais en faveur du citoyen, du contribuable corvéable et taillable à merci. On réinvente la dîme et la gabelle, bientôt la taxe sur les chats et les chiens, les portes et les fenêtres..., voire l'air qu'on respire...

La complexité et les "usines à gaz", n'ont souvent pour objectifs que de tromper le peuple et permettre aux lois d'être contournées par les puissants et ceux-là mêmes qui les promulguent.

Après la seconde guerre mondiale, l'idée de l'Europe était un beau projet prometteur de paix et de prospérité. Petit à petit, la construction de l'Union européenne est devenue celle d'une dictature insupportable, pire que celle de l'Union soviétique : nous n'avons pas encore la Stasi, mais elle arrive, avec l'outil informatique, les radars, les limitations de vitesses aberrantes et variables, parfois en moins de quelques centaines de mètres, de 80 à 50 ou à 30 km/h, les ronds-points, les chicanes, les écluses, les dos d'ânes non réglementaires, les sens interdits, les zones piétonnes, les amendes excessives et la gestion de tout ceci par des sociétés privées, comme pour les autoroutes et le démantèlement de la SNCF, d'EDF, de France Télécom, etc. Les turbines d'Alstom ont été vendues à l'américaine Général Electric alors qu'elles équipent nos sous-marins, la Société Thalès ne peut plus vendre ses systèmes électroniques aux pays sanctionnés par les USA. Depuis des décennies, notre propre appareil industriel est sacrifié et les ouvriers condamnés au chômage. On nous dit que les nouvelles technologies vont créer de nouveaux emplois, ce n'est vrai qu'en partie : une grande masse de travailleurs restera au chômage puisqu'ils sont remplacés de plus en plus par des robots. D'où l'idée de certains d'instaurer un revenu universel, aveu patent de l'impuissance à résorber le chômage. Traversons la rue et parlons un peu de la Russie.

La Fédération de Russie nous est présentée comme une dictature, un pays agressif et revanchard, un pays de misère et nous accueillons avec tapage ses "dissidents" qualifiés parfois abusivement d'artistes! Se clouer les testicules au sol en place publique témoigne d'un immense talent, encore inégalé! Ce ne sont que des suppôts de Washington et du régime ukrainien. La Russie aurait annexé la Crimée et massé des troupes aux frontières avec l'Ukraine! Elle aurait même organisé un système de dopage des sportifs! L'auteur de cette manigance, un "opposant" russe émigré aux USA, a avoué son mensonge. En attendant, des athlètes ont été spoliés, privés de participation aux Jeux Olympiques. La Russie aurait même truqué les élections américaines!

On nous dit que l'OTAN nous protège, c'est faux! L'OTAN nous expose en 1ère ligne à cause de l'Ukraine où elle a mis en place un régime néonazi dictatorial, russophobe, qui s'attaque aux populations civiles dans les régions séparatistes qui n'acceptent pas ce régime fasciste, lequel multiplie les arrestations et les tortures. Il est la ruine l'Ukraine. La Crimée, où la langue russe est, en grande partie, la langue maternelle, la population a organisé un référendum qui a permis son rattachement à la mère patrie. Par dépit, et en raison de la perte (pour les forces de l'OTAN) du port de Sébastopol, situé en eaux profondes et pouvant accueillir des sous-marins, les USA sanctionnent la Russie. L'UE applique les sanctions décrétées et en devient la première victime. Les sanctions à l'égard de la Russie ont fait que ce pays inventif et souverain a développé chez lui les secteurs pour lesquels il devait importer, notamment de France. Ces marchés sont perdus. Nos agriculteurs ont perdu des marchés avec la Russie à cause de notre soumission aux diktats américains et abandonnent le métier ou se suicident.

L'affaire des Mistral a discrédité la signature de la France : elle n'est pas souveraine chez elle, elle est incapable d'honorer ses contrats car incapable de résister aux pressions de l'étranger. Poutine l'a dit : "Pour traiter des affaires européennes, il faut aller à Washington".

C'est la déléguée US Victoria Nuland qui a fait le choix de Porochenko en prononçant cette phrase qui reflète son quotient intellectuel : "Fuck the UE!" De bons amis, vraiment!

Vladimir Poutine ne cesse de tendre la main à l'UE et l'UE l'a refusée jusqu'à ce que Donald Trump révèle ce que sont en réalité les Etats-Unis : de faux amis nationalistes, égoïstes, hégémoniques et globalistes (unilatéralistes) par opposition au mondialisme multilatéraliste tel que préconisé par la Chine et la Russie qui sont maintenant unies dans le même combat défensif, avec l'Inde, notamment; le Brésil, infiltré par la CIA et ayant élu un psychopathe, inféodé aux USA, ne fait plus partie des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Les Français qui sont allés en Russie soutenir nos footballeurs lors de la Coupe du monde le disent : la Russie est un beau pays, les gens sont sympathiques, c'est un pays qui aspire à la paix, autant que nous.

Les USA ont un budget pour la Défense de plus de 700 milliards de dollars (1 000, en ajoutant le budget de l'OTAN), celui de la Russie est de l'ordre de 12 fois moins (que les 700), c'est à dire du même ordre de grandeur que ceux des pays européens. Et ce serait la Russie l'ennemi arrogant ? L'OTAN dispose d'environ 800 bases militaires dans le monde et les USA sont menacés par la Russie (et même la Chine)? Il est exact que la Russie a réinventé son matériel de guerre et qu'elle a amélioré considérablement les performances de son armée : "Pour garantir la paix, préparons la guerre", c'est un des aspects de la sagesse de Poutine. En ce sens, les USA ont du souci à se faire. La Russie ne veut pas la guerre, mais elle a compris ce qui se trame au Pentagone, elle se tient prête. La Russie ne veut pas la guerre car c'est elle qui a vaincu le nazisme, au prix de 10 fois le nombre de morts subis par les alliés lors du débarquement, il est question de 30 millions de morts. Les Russes en gardent le douloureux souvenir. Les USA sont intervenus alors que les nazis étaient déjà battus par la Russie et ils sont présentés comme les grands vainqueurs. Une certaine France sans mémoire et sans honneur, s'est montrée odieuse avec le Président Poutine, plusieurs fois, à l'occasion des commémorations, et notamment lors de l'inauguration de la cathédrale orthodoxe à Paris. Notre pays ne se grandit pas.

Le rayonnement de la France faiblit au fil des mandats présidentiels.

Poutine a rappelé l'expression du Général de Gaulle : "l'Europe de l'Atlantique à l'Oural". Il suffit d'ajouter le non-dit diplomatique : "Oui, mais sans l'OTAN".

Nous devons maintenant quitter l'OTAN, nous devons saisir l'opportunité inespérée offerte par Donald Trump qui a déclaré cette organisation obsolète. L'Italie est dépositaire d'ogives nucléaires de l'OTAN alors que c'est interdit par le droit international, la Roumanie également. Si la guerre éclatait entre les USA et la Russie, les pays de l'UE hébergeant les forces de l'OTAN seraient en 1ère ligne et les premiers détruits par la Russie, alors qu'elle ne le souhaite pas. Voulons-nous guerroyer contre la Russie? Allons-nous nous battre contre la Russie pour l'Ukraine? Laissons les pays baltes, et les anciens pays du bloc de l'Est, jouer la pantomime russophobe, si nous n'avons pas la capacité de les en dissuader, mais renouons avec la Russie, la paix sur l'ensemble du continent revêt un caractère d'extrême urgence, la prospérité lui est liée. Pour l'heure, la prospérité gagne le camp extrême oriental, à notre détriment.

Jadis, sur les murs des usines bordant le chemin de l'école, avait fleuri le slogan : "Us go home". Le général de Gaulle renvoya les GI "at home", ainsi que les agents de la CIA qui avaient leurs entrées à la DGSE. Aujourd'hui, il n'y a plus d'usines, il n'y a plus d'ouvriers, les friches industrielles ont été multipliées et nos "représentants", supplétifs d'outre Atlantique, décrètent ce que bon leur semble, dans le plus grand mépris du peuple, ces fainéants illettrés, ces Gaulois réfractaires (sic). Malheureusement pour eux, le peuple a encore du bon sens, ce qu'ont perdu ceux que les médias qualifient d'"élite". Ils n'ont rien d'une élite, ils sont formatés au format anglo-saxon et renient la culture française, sa langue et sa chrétienté.

Dans ce contexte géopolitique, brièvement résumé (ce n'est pas une plaisanterie), il y aurait encore tant à rappeler aux amnésiques! Notre situation économique n'est qu'une balle de tennis qui a dépassé la limite du terrain et qui retombe, parvenue au bout de sa course. Malgré cela, nos gouvernements cèdent aux sirènes écologiques et aux lobbys industriels qui braient à la fin du monde pour cause de réchauffement climatique, si nous ne changeons pas nos voitures, nos chaudières et nos compteurs électriques, ainsi que nos moeurs! Ne faut-il pas relancer la production (et la productivité)? Pour cela, ils sont prêts à endetter le pays davantage encore et à nous ponctionner tandis qu'ils se gavent sur notre dos dans les palais dorés de la nation.

Le réchauffement climatique résulte de l'activité solaire : il augmente avec elle et diminue en son absence. Des savants russes (et aussi européens et américains), nous disent que l'activité solaire étant en baisse considérable, nous pouvons nous attendre à une prochaine période de refroidissement. Le GIEC a fourni un rapport contesté qui prédit un réchauffement tel que les pôles et les glaciers vont fondre et que les océans vont envahir les terres. D'autres savants constatent qu'au contraire, la couche d'ozone s'est reformée et que la glace a augmenté.

La 1ère grande escroquerie réside dans l'idée que l'homme serait à l'origine de l'actuel réchauffement climatique en raison de son activité, et il est question de l'effet de serre qui serait causé par nos rejets de gaz carbonique. C'est très douteux, en fait, l'effet de serre serait causé par la présence de vapeur d'eau dans l'atmosphère, associée aux particules fines. Dans ce cas, il y a une confusion entre le réchauffement climatique et la pollution. Que l'homme joue les apprentis sorciers en voulant intervenir sur le climat est particulièrement présomptueux et dangereux, voire insensé. En revanche, qu'il agisse sur le niveau de la pollution que son activité génère est déjà plus réaliste. Cependant, s'en prendre, avec une telle rage, au gaz carbonique rejeté par nos automobiles est particulièrement abusif : il représente une parie infime de l'atmosphère et favorise la végétation. Le slogan "zéro carbone" est une absurdité, surtout quand de gigantesques porte containers et immenses bateaux de croisière sillonnent les mers et les océans tant la nuit que le jour, en consommant autant que des millions de voitures. Il en va de même pour les avions, les trains, les camions et les bus (Macron) fonctionnant au diesel.

Soutenir financièrement des changements de voitures et de chaudières est un gaspillage d'argent public, plutôt malvenu en cette période de crise.

La seconde escroquerie est celle des énergies renouvelables. Il vaudrait mieux dire : énergies aléatoires, puisqu'elles produisent de l'électricité au gré du vent et du soleil et ne sont pas rentables. Sans doute bénéficions-nous de la gratuité du vent et du soleil, mais le coût des installations, des locations de terrains et du rachat des KWH par EDF est prohibitif comparé à celui de l'électricité produite par nos centrales nucléaires qui produisent toute l'année en toute maîtrise et sécurité. Tous ces coûts sont répercutés dans les factures d'EDF et grèvent les budgets des foyers français. Comme le rendement est faible, la solution adoptée est la multiplication dans nos campagnes de ces moulins à vent qui défigurent les paysages de notre chère France. Nous payons donc fort cher une énergie aléatoire en remplacement d'une énergie constante et fiable et on veut nous faire croire que cette transition écologique va nous rendre plus heureux et plus riches! Le lobby des éoliennes, certainement, et il n'est même pas français. Il en va de même des panneaux solaires qui sont fabriqués en Chine. L'Etat fabrique notre appauvrissement.

La troisième escroquerie est celle, justement, de cette transition énergétique, non indispensable et qui sert de prétexte aux prélèvements obligatoires destinés en premier lieu à financer les dépenses régaliennes de l'Etat. Enedis, la filiale d'EDF, installe en force ses compteurs Linky, soi disant pour nous faire réaliser des économies. En réalité, ce compteur est équipé d'un système électronique qui permet de comptabiliser les KWH consacrés aux recharges des batteries automobiles et de leur appliquer une nouvelle taxe destinée à compenser celles qui ne seront plus perçues sur les carburants.

Dans une période de crise économique comme celle que nous vivons, de tensions financières et internationales au plan géopolitique, il est pour le moins irresponsable de lancer le pays dans des opérations aussi inutiles que coûteuses. Le réchauffement climatique n'est que l'affirmation émanant d'un rapport fallacieux qui invente des chiffres pour parvenir à une conclusion pré-établie. Dans ces conditions, la sagesse consiste à se contenter d'émettre des recommandations, qui ne sont pas inutiles, et d'éviter de financer le développement de technologies faisant elles-mêmes objet d'évolutions constantes, jusqu'à leur obsolescence.

Quand on n'a plus d'argent dans les caisses, on ne dépense plus et on réduit tout ce qui doit l'être, en premier lieu les niches fiscales, les comités Théodule (dont, en priorité, le plus récent concernant cette transition écologique), ainsi que les privilèges liés à l'exercice de la fonction publique. L'Elysée, le Sénat, les cabinets ministériels sont les principaux gisements d'économies. La Cour des Comptes en dresse régulièrement le constat. Qu'en devient-il?

Et ce n'est pas tout, la France vient de valider le texte du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, sous l'égide de l'ONU (lien pour le texte de 41 pages du pacte : https://undocs.org/fr/A/CONF.231/3). Il doit être signé le 19 décembre, c'est demain. Ses tenants, et le texte lui-même, précisent qu'il n'est pas contraignant. Mais alors, s'il n'est pas contraignant, pourquoi signer un tel pacte? Signerait-on un traité de paix précisant qu'il n'est pas contraignant pour les parties signataires?

On veut nous faire croire que les migrations sont un bienfait pour notre économie et le développement durable... L'application des termes du pacte nous entraîne à créer des officines de diverses natures : observatoires de ceci, observatoires de cela, réparties sur les routes de migrations. Encore des comités Théodule! Les Etats sont transformés en ONG!

Quand les migrants seront chez nous et qu'ils exigeront l'application des textes, pourrons-nous refuser? Ces migrants nous sont envoyés par des organisations (recommandées par le pacte) qui les renseignent sur les droits dont ils pourront bénéficier et ces droits deviendront des dus.

Il est important de constater que les USA sont les plus gros contributeurs financiers de l'ONU et qu'ils n'hésitent pas à exercer des pressions sur les pays faibles afin d'obtenir les votes en faveur de leurs résolutions, ou de leurs choix. C'est ainsi que l'ONU est devenue une annexe de Washington, que les magnifiques discours du délégué syrien au Conseil de sécurité, Bachar al-Jaafari, dénonçant les activités terroristes de la coalition occidentale, ne sont pas entendus, qu'on l'empêche de parler, que les délégués occidentaux qui ont précédemment pris la parole, quittent la salle dès que son tour de parler est arrivé, et son temps de parole est parfois écourté.

Et il se trouve que les Etats-Unis, les premiers fabricants de réfugiés et de migrants se sont retirés des négociations!

Si ce pacte est une telle source de prospérité pour notre pays, pourquoi donc est-il conclu dans le plus grand secret? Les médias n'en parlaient pas, les hommes politiques non plus, ce sont les réseaux sociaux qui ont soulevé le lièvre et porté au grand jour cette nouvelle entourloupe qui risque de coûter encore plus cher que la transition écologique puisqu'il faudra les loger, les nourrir, les soigner, les instruire et les former, leur assurer quelque argent de poche ainsi que satisfaire à leurs exigences sociétales et religieuses. Car un grand nombre ne s'intégrera pas.

En réalité, c'est une guerre à laquelle nous assistons, une guerre qui nous est déclarée et nous sommes sur le point de signer les conditions de notre reddition. Il suffit d'aller dans Google et de cliquer, dans ISESCO, sur la "Stratégie de l'Action culturelle islamique à l'extérieur du Monde musulman", monde musulman avec une majuscule, le reste du monde avec une minuscule. C'est un texte fastidieux et rébarbatif, toutefois, au bout des 120 pages, la stratégie de conquête est claire : investir toutes les instances civiles et administratives, créer des écoles mosquées et, par le ventre des femmes, faire la chasse aux aides et subventions de toute nature. C'est écrit noir sur blanc : la civilisation islamique n'est pas soluble dans la nôtre.

Notre propension a soutenir la politique sioniste d'Israël est un facteur aggravant du refus d'intégration des magrébins dans notre culture.

Le pacte mondial s'inscrit dans une échéance au développement durable à l'horizon 2030. On ne sait pas trop ce qu'est le développement durable et 2030, c'est bientôt. En 2030, serons-nous encore une république démocratique et laïque ou une république islamique? C'est tout l'enjeu politique d'aujourd'hui.

Il est encore des questions économiques liées à la construction de l'UE selon le modèle Europe fédérale ou Europe des Nations. L'Europe fédérale, à demi réalisée, est un échec car les conditions politiques, économiques et financières pour un fédéralisme réel et efficace ne sont pas remplies. Dans ces conditions, le rôle de l'euro est défavorable pour la France. Dans l'état actuel des choses, il faut d'abord remettre à plat le système monétaire mondial (actuellement asservi au dollar et aux sanctions américaines, raison pour laquelle de plus en plus de pays se dédollarisent) pour pouvoir établir de nouveaux accords "gagnant-gagnant" avec tous les pays du monde. Je crains que cela ne puisse se faire que dans la souffrance. Les banques centrales maintiennent les marchés financiers (et non pas l'économie réelle) sous perfusion et respiration artificielle. Il faudra bien débrancher un jour ou l'autre, effectuer le "grand reset" de l'endettement mondial, et en accepter le prix et la douleur. On ne fait que reporter l'échéance et aggraver le cas du malade.

Pour ce qui concerne l'euro, en sortir nous permettrait de retrouver la maîtrise de notre monnaie, ce qui nous confèrerait notre véritable souveraineté nationale. Il est probable que l'euro implosera de lui-même sous la tension et les distorsions entre les divers pays. J'ignore quelle est la solution la meilleure. Nos experts économiques et financiers ne s'avèrent pas plus fiables que ceux du GIEC, le choix reste profondément politique. Avant la mise en place de la monnaie unique, l'euro fonctionnait et était réservé à certaines transactions financières, internationales et boursières. Par conséquent, ne pourrait-on revenir aux monnaies nationales, soit la suppression de l'unicité de la monnaie, tout en conservant l'euro pour certaines transactions précises?

Certains envisagent une monnaie mondiale gérée par un banque mondiale (le FMI et les Droits de Tirages Spéciaux?). La complexification est redoutable quand le but de la manoeuvre pourrait être celui de parvenir à une gouvernance totale (voire totalitaire?) sur le monde entier.

Pour conclure, je résumerai les éléments développés suivant la liste ci-après, non exhaustive. Les éléments de cette liste sont inséparables du texte qui les précède, les argumente et les justifie.

CAHIER DE DOLEANCES

– Revoir en 1er lieu la taxation des carburants, catalyseur de la révolte des Français;

– Augmentation des salaires pour tenir compte de l'évolution réelle des prix et fin des manipulations au chapitre des charges sociales;

– Revenir sur la question de la CSG sur les retraites et les indexer en fonction la hausse du coût de la vie;

– Uniformisation du régime des retraites à toute la population et à toutes les activités du secteur privé et du secteur public;

– Réduction du train de vie de l'Etat sans pour autant réduire les services publics indispensables;

– Halte au racket fiscal, c'est à dire :

– Remise à plat du système fiscal en le rendant pérenne : fin des tripatouillages et de la précarité législative en matière d'imposition;

– Suppression des niches fiscales et des comités "Théodule" qui ne servent à rien;

– Mettre fin à la tentative de suppression de la monnaie physique (espèces) qui n'est que l'accès à un contrôle supplémentaire des citoyens;

– Consultation des Français par référendum sur les questions sociétales et déterminantes pour notre avenir;

– Abandon des mesures contraignantes et des taxations relatives à la transition énergétique, se contenter de recommandations argumentées sur du probant et non plus uniquement sur le rapport fallacieux du GIEC;

– Cesser de persécuter les automobiles et de contrecarrer leur usage;

– Que l'Etat cesse d'intervenir dans tous les domaines, y compris ceux pour lesquels la décentralisation a été construite;

– Sortir de l'OTAN et retrouver notre souveraineté nationale;

– Revenir à une Europe des Nations (mettre fin au fédéralisme larvé qui détruit notre économie);

– Rétablir nos relations avec la Fédération de Russie;

– Revoir les traités qui fondent l'UE : Maastricht, Lisbonne (projet de Constitution européenne rejeté par le peuple français et adopté dans son dos);

– Renoncer à la signature du Pacte mondial pour les migrations;

– Cesser de participer insidieusement à la destruction de notre culture chrétienne;

Bref, rendre de la liberté aux Français et de la responsabilité quant aux enjeux auxquels nous devons faire face. Les citoyens doivent être associés aux décisions à prendre, c'est le rôle du référendum, c'est la base incontournable et sacrée pour un nouveau Contrat Social.

Charles André Legrand, le 15 décembre 2018