Marie-France de Meuron : Le gérontocide
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Pour Aurore Berger, les vieux n'ont plus de légitimité puisqu'ils sont voués à disparaître. Ceci résume l'abîme moral et spirituel de cette REM qui nous pourrit le quotidien, qui nous appauvrit et qui ruine le pays. Il y en a même un qui veut confiner les vieux jusqu'en 2021... Toute la créativité de ces jeunes politicards, affidés du monde financier d'outre-Atlantique, qui se prennent pour les princes du royaume, consiste à élaborer des lois liberticides associées à une échelle d'infractions destinées à remplir le tiroir-caisse de l'Etat. Vue la montagne de dettes existantes et à venir, on se demande ce qu'ils vont nous laisser pour vivre, s'ils ont l'intention de la rembourser. Si on part de 2 000 milliards (l'ordre de grandeur minimum), il faut trouver 10 milliards tous les ans pendant 100 ans. C'est dire si les hôpitaux peuvent toujours espérer. A moins que dans un proche avenir, l'inflation galopante nous ramène au niveau de la République de Weimar, réduisant d'autant la question de la dette (dont le montant ne serait pas revalorisé puisque payable en monnaie de singe, transportée dans des brouettes... électriques? Même pas, la monnaie sera électronique, comme l'humain à venir, pucé et zombifié.
Et si le vrai problème n'était pas ce virus, mais notre propre existence : sans doute respirons-nous LEUR air et sommes-nous de trop... Une chose est sûre, nous ne sommes pas du même monde.
Réponse à Gunsbourg :
La référence à mai 68 me semble inappropriée. C’est à partir de 1974 que les choses ont changé, avec Giscard et l’instauration du licenciement économique. Les plus malins en ont profité les 1ers : c’était une aubaine pour changer d’employeur, d’emploi, et faire une bonne opération financière. Ensuite sont venus les vrais licenciements économiques avec la montée de l’informatisation et la ruine de notre paysage industriel, notamment dans la sidérurgie et tout ce qui va avec. Ceci est lié à l’abandon de l’étalon or par Nixon en 1971 et la montée du prix du pétrole qui a suivi. Cela coïncide également avec l’emprunt Giscard indexé sur l’or qui a coûté cher au pays. Mais déjà, avant Giscard, on voyait les entreprises changer de têtes au plus haut niveau : l’orientation nouvelle était la financiarisation et les gens diplômés en économie et en commerce prenaient le pas sur les ingénieurs et les techniciens. Fini le temps où le patron était capable de s’atteler lui-même à la chaîne de production : il connaissait le métier. La génération nouvelle n’a plus à connaître les métiers de production, de plus en plus robotisée : elle est celle des comptables, des gestionnaires et des financiers. Le plus fort changement de mentalité n’est pas dû à mai 68, mais aux changements géopolitiques qui ont accompagné la chute de l’union soviétique et la poussée hégémonique des Etats-Unis caractérisée par la dérégulation financière et le capitalisme sauvage qui ont mené à son paroxysme le cynisme économique et politique. L’Occident a voulu prendre sa part du gâteau, on a vu des jeunes loups s’exiler outre Atlantique dans l’espoir d’y faire fortune et … en revenir. Le capitalisme ultra libéral prenait la tête des plus prétentieux qui séduisaient les recruteurs et la classe moyenne laborieuse était écrasée et écartée.
De là à entrer en politique, il n’y a qu’un pas : c’est une façon de faire partie de « l’élite », celle des cercles de parvenus sectaires et méprisants, celle de la secte franc-maçonne qui, comme Hollande l’a bien dit, est la voie privilégiée en politique. Entre temps, le parti socialiste avait réussi à faire tomber le mur de la droite, cette droite qui s’évertuait à rompre avec la politique gaullienne, notamment relative à notre souveraineté nationale, que Sarkozy a définitivement jetée aux orties otaniennes. Mais les financiers étaient toujours là et tiraient leur épingle du jeu, si bien qu’aujourd’hui, le mot de socialisme a perdu tout son sens au profit d’une dictature sans âme ni conscience. Le socialisme à la française est mort, nous sommes en dictature, une dictature totalitaire à la mode soviétique, avec l’informatique en plus. Et le coronavirus est le champ d’expérimentation de tous les possibles, jusqu’à l’euthanasie.
Cette crise est un révélateur de l’abîme qui nous sépare de la réalité et de nos valeurs humanistes. Non seulement j’espère qu’il y aura un procès retentissant, notamment au sujet de l’interdiction de la chloroquine, mais aussi, j’espère que cette crise sera un catalyseur pour un renouveau de notre société et des mentalités.