A propos d'Orlando.

Gertrude Jekill.

http://reseauinternational.net/homosexualite-et-decadence-bourgeoise-reflexions-sur-le-massacre-dorlando/

mon commentaire :

Je dirai comme Vanda : il y a des animaux homosexuels. En fait, je crois que la nature explore toutes les voies qui s’offrent à elle. Dans le cas de l’humain, intervient le sens moral et le respect des conventions, des interdits, etc., souvent édictés par le système social (ou religieux) en vigueur. Alors que l’exercice de la liberté humaine se caractérise par la possibilité (et le devoir social) de dominer la nature inhérente à l’être, Il se produit paradoxalement chez l’individu un sentiment de défiance de la morale qui le pousse à braver l’interdit et à donner libre cours à cette nature, ce qui contribue à diminuer, voire aliéner sa liberté (par l’instauration d’une autre et nouvelle normalité déterminante). Jusqu’ici, rien de choquant : chacun est libre de sa propre liberté. Là où commence la perversité, c’est quand cet usage de la liberté s’érige en système revendicatif et en mouvement social et politique du genre lobby ou groupe d’influence. Quelqu’un de normalement constitué n’en a rien à faire ni à penser des pratiques sexuelles des uns ou des autres, c’est leur affaire et celle de personne d’autre. Quant un tel groupe affiche ses pratiques dont on n’a que faire et revendique le droit de les afficher en toute impudeur, il peut se produire quelque rejet compréhensible qu’il est aisé (et abusif) de qualifier d’homophobie, de la même façon qu’on qualifie un antisioniste d’antisémite (alors que dire ne serait-ce que sionistophobe n’aurait pas davantage de sens ou de vérité). La qualification d’homophobie peut ainsi entraîner des poursuites et des sanctions, comme la qualification d’antisémite.
Bref tout ceci conduit à l’obligation de tolérance de comportements impudiques en public et à l’omerta, comme comme dans le cas du sionisme.