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Présentation

La plaie du sionisme.

Publié par Legrand

Rose Isabelle Autissier.

Rose Isabelle Autissier.

La plaie du sionisme

Certaines vérités sur le sionisme doivent être dites

(Mise par écrit d'un documentaire télévisé)

lien internet : http://reseauinternational.net/certaines-verites-sur-le-sion

Une série de 4 vidéos qui est une compilation d'images historiques et actuelles extraites de reportages réalisés par des journalistes, souvent de confession juive et parfois de nationalité israélienne.

Si le sionisme réagit violemment aujourd'hui, c'est qu'il est en train de se faire déposséder de son fond de commerce qui est l'amalgame entre juifs et sionistes. Pendant plus d'un siècle, ils se sont servis des juifs parce que certains d'entre eux étaient juifs, semant la haine et la discorde, allant jusqu'à sacrifier tous ceux qui se réclamait de la tradition hébraïque, pour mieux les communautariser. Mais la supercherie est en train d'éclater au grand jour.

Vidéo n°1 (26'29)

(Images de juifs orthodoxes qui manifestent)

Ces juifs ultra orthodoxes se considèrent eux-mêmes comme les ennemis de l'Etat d'Israël. Régulièrement ils se couvrent de toile de jute pour porter le deuil d'Israël mais il faut bien comprendre qu'aux yeux des Juifs ultra orthodoxes le sionisme est un péché. En effet les textes sacrés enseignent que seul le messie pourra un jour créer un état d'Israël sur la terre promise.

"Les sionistes sont pires que les nazis, les nazis ont brûlé les corps de nos frères mais les sionistes détruisent notre corps et notre âme".

Le judaïsme est antisioniste

Le sionisme est antisémite

Jérusalem - Mechaeraim.

La plupart des ultras orthodoxes qui vivent à Beitshemesh sont originaires de ce quartier. Leur leader a inscrit sur sa maison : le sionisme est l'holocauste de la nation juive, les Juifs ne sont pas sionistes, les sionistes ne sont pas des Juifs, mais des racistes. Les fondamentalistes tirent leurs motivations des saintes écritures, ils s'appellent eux-mêmes les neiturei karta, les gardiens de la cité. Le rabbin Hirsch et sa famille sont des antisionistes de la toute première heure, depuis des générations, ils font cause commune avec les ennemis d'Israël. Le père du rabbin Hirsch était ministre dans le gouvernement de Yacer Arafat.

Et voilà un visiteur inattendu, Moshé Friedman, cet homme de 29 ans est l'une des figures du mouvement neiturei karta. Normalement, il est assigné à résidence à Beitshemesh, mais Moshé n'en a cure, "L'état d'Israël voudrait nous intimider, faire pression sur nous, les Juifs orthodoxes. En fait, nous vivons en territoire occupé, comme les Palestiniens. Que voulez-vous que nous fassions, nous ne pouvons que manifester ou nous indigner et protester, mais c'est tout, nous n'avons pas d'armes, pas de police, rien".

"Maintenant, je vais vous expliquer brièvement ce qu'est le sionisme. Le judaïsme est une religion plurimillénaire, elle remonte aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Le sionisme est à peine centenaire, créé par Théodore Herzl et ses amis, des gens totalement athées, des gens qui étaient totalement étrangers à la religion, qui détestaient la religion. D'après la croyance juive, depuis la destruction du temple il y a près de 2000 ans, c'est à dire depuis l'exil du peuple juif, Dieu a fait jurer au peuple juif de ne point tenter de retourner en masse sur la terre d'Israël, seul Dieu, sans la moindre intervention humaine, peut mettre un terme à cet exil. Je tiens à dire simplement que les sionistes, bien loin d'être les protecteurs des juifs et les garants d'un havre de la sécurité pour eux, sont en réalité les principaux responsables de l'antisémitisme dans l'ensemble du monde. Là où l'anti-sémitisme n'existe pas, les sionistes le fabriquent, ils sont les principaux responsables des dissensions et de la haine envers les juifs dans le monde entier.

L'histoire du sionisme

Quand cela a t-il commencé à mal tourner? Pourquoi les Arabes et les Juifs ont-ils commencé à se haïr? Est-ce à cause du judaïsme? Est-ce à cause de l'islam? Est-ce à cause de pétrole, d'argent? C'est peu probable car depuis plus de 1 300 ans, au tout début de l'islam, les Juifs et les Musulmans vivaient ensemble dans une harmonie culturelle et religieuse sans précédent en Palestine, en Afrique du Nord et en Espagne.

Théodore Herzl : Il est né à Budapest, a grandi à Vienne et il est journaliste. Herzl méprisait tous ceux qu'il ne considérait pas modernes, cultivés, nobles et éclairés et surtout ces mêmes juifs, fils de son propre peuple qui observaient la Torah et la tradition. Il assimila principes et idées antisémites comme le témoignent son journal et ses article : "Les simples chrétiens valent plus que les rabbins". Cette attitude révèle l'aspect antisémite de Herzl. Cette doctrine contient des idées antisémites qui décrivent les Juifs comme les porteurs du Mal alors que les non juifs sont le summum de la pureté et de la perfection. Ainsi, par exemple, il écrivit dans un article publié par le Deutsche Zeitung : "Les Juifs riches dirigent le monde, ils gèrent le destin des gouvernements et des nations, il les incitent les unes contre les autres et c'est eux qui imposent la paix aux gouvernements. Quand les riches Juifs jouent la musique, les peuples et les gouvernements dansent. D'une façon ou d'une autre, eux s'enrichissent."

Herzl légitime la thèse antisémite et l'encourage : "en effet l'anti-sémitisme qui est une force ancrée dans la conscience des masses ne fera pas de mal aux juifs, je pense même qu'il soit bénéfique au peuple juif."

Le Judaïsme est antisioniste.

Le sioniste est antisémite

Extrait du journal d'Herzl. Journal 1 page 68 :

"J'ai eu une idée formidable : attirer des antisionistes honnêtes et les inciter à détruire les propriétés juives."

Centre Commercial de Ramat Aviv : le rabbin montre cette phrase et la fait lire aux jeunes : "Il y a une phrase là, lis-la à haute voix et dis-moi qui peut l'avoir dite". Tous répondent : – Hitler.

"Si je te dis que Herzl, le Père de la Nation, a dit ça, tu me crois? – Non! réponds l'un, – Cela me choque réponds l'autre. – J'ai l'habitude de voir Herzl comme un personnage positif, dit un autre. – Ne penses-tu pas que cela pourrait être une tentative de vous cacher quelque chose que l'on ne veut pas que vous sachiez? – Oui,c'est peut-être ça. – Penses-tu qu'il faille enseigner ça? – Bien sûr, il le faut, les gens doivent savoir la vérité... – Si je te dis que Herzl a dit ça, c'est tiré de son journal... – Alors, c'est dommage, Herzl était antisémite."

Bâle 1897 :

En 1897, il préside le premier congrès sioniste en Suisse, il crée les structures d'un appareil politique efficace. Il s'est donné 50 ans, pas plus, pour réussir à fonder un état juif. En 1897, dans la ville de Bâle, se déroulait la première réunion sioniste. Le sionisme était un mouvement national juif qui voulait réunir tous les Juifs au sein d'une même patrie, il ne restait plus qu'à déterminer où allait se trouver cette terre d'accueil. Jusqu'en 1897, toutes sortes d'idées étranges jaillissaient comme l'Ouganda, l'Alaska, Madagascar, comme plusieurs autres destinations exotiques... Cependant, à Bâle, un idéal historique fut choisi par le mouvement sioniste : la Palestine. A la fin du 19ème siècle, très peu de Juifs vivaient en Palestine, les sionistes ont alors commencé une campagne à travers le monde entier afin d'inciter les Juifs à émigrer en Palestine. Dans le vocabulaire sioniste, on a appelé ça : Aliha, ce qui signifie en hébreu : élévation spirituelle, je ne plaisante pas.

A la fin du 19ème siècle, ils sont 4 500 colons juifs en Palestine, ils veulent travailler la terre, créer un Juif nouveau, sain de corps et d'esprit, ils sont les premiers nationalistes juifs, on les appelle : les amants de Sion.

L'Etat de Herzl est tout à fait européen. Evidemment, il doit se secouer de plusieurs éléments juifs, négatifs, comme le Yddish, le respect des commandements et des traditions et surtout le parasitisme juif. Mais qu'allait-il advenir du peuple qui vivait déjà en Palestine? Accepterait-il de voir un foyer national juif s'installer dans son pays? Dès le début, les sionistes avaient une idée très claire sur cette question. Théodore Herzl, le fondateur du mouvement sioniste écrivait en 1895 : "Nous allons essayer d'éparpiller la population pauvre de Palestine en dehors des frontières."

Les sionistes ont maintenant une banque, une Presse en plusieurs langues et une organisation mondiale dont la tâche essentielle sera d'acheter les terres en Palestine. Les sionistes ont aussi lancé l'opération : "Acheter un état". Ils ont acheté toutes les terres qu'il pouvaient aux Palestiniens et aux "propriétaires absents". Une fois les terres acquises, les Palestiniens qui y vivaient ont été mis dehors. Les sionistes ont appelé cette opération : "Judification des terres" et la " rédemption par les terres".

En ce qui concerne la politique du gouvernement, quelle surprise! on s'aperçoit que ce procédé est toujours utilisé.

L'orateur est M. Benjamin Freedman, considéré comme autorité des sujets se rapportant au sionisme. M. Freedman est anciennement juif, un authentique ancien juif.

Extrait du discours de Benjamin Freedman à l'Hôtel Willard en 1961 :

"La 1ère guerre mondiale a éclaté à l'été 1914, cette guerre a été menée d'un côté par la Grande Bretagne, la France et la Russie et de l'autre côté, par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Turquie. Que s'est-il passé? En l'espace de 2 ans, l'Allemagne a gagné la guerre, non seulement nominalement mais également dans les faits et pourtant, voilà que l'Allemagne offrait à l'Angleterre des accords de paix, une paix négociée, appelée Status Quo ante basis par les juristes, signifiant : "Cessons les combats et retournons aux conditions d'avant la guerre". C'est dans ce cadre que les sionistes en Allemagne se présentèrent au cabinet britannique de la guerre (British War Cabinet) et leur ont dit : "Vous pouvez encore gagner cette guerre si les Etats Unis interviennent à vos côtés! "Ils dirent aux Anglais : "Nous vous garantirons de faire intervenir les Etats Unis dans cette guerre en tant qu'alliés pour combattre à vos côtés si vous nous promettez la Palestine à l'issue de la guerre, le prix à payer est de nous céder la Palestine après avoir gagné la guerre et vaincu l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Turquie".

En 1917, l'armée britannique entre en Palestine par le Sud. Sur la route de Damas, c'est un nouvel empire qui arrive; le 9 décembre, les britanniques ajoutent un dernier joyau à leur couronne : Jérusalem. Le général Allenby franchit les portes de la ville, par respect pour la sainteté des lieux, il est à pied et sans armes, mais déjà, les conquérants percent sous les libérateurs. Trois semaines plus tôt une petite lettre avait dévoilé leurs intentions, signée par le ministre britannique des affaires étrangères, cette lettre est devenue célèbre sous l'appellation de déclaration Balfour, elle annonce à la communauté juive britannique que le gouvernement de sa majesté envisage favorablement l'établissement d'un foyer national juif en Palestine.

"La Palestine est devenue un cas à part parce que les britanniques ont violé les dispositions du mandat palestinien. Ils ont en effet inclus le mandat palestinien au sein même de la déclaration Balfour, ce qui veut dire qu'en Palestine, la volonté de la population, qui est à 90% arabe, n'est pas entendue, ce qui les empêchait d'organiser leur indépendance. Ce seront les Juifs fraîchement arrivés qui auront la permission de se développer. Donc, la réalité du mandat c'est la violation des clauses mandataires dans le but de donner la majorité aux sionistes pour qu'ils puissent créer leur état. Voici comment le conflit entre les Palestiniens et les Israéliens a commencé. Avec de nombreuses illusions des deux côtés.

Albert Einstein (1879-1955) : "Il serait, à mon avis, plus raisonnable d'arriver à un accord avec les Arabes sur la base d'une vie commune pacifique que de créer un état juif... La conscience que j'ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l'idée d'un Etat juif doté de frontières, d'une armée et d'un projet de pouvoir temporel aussi modeste soit-il. Je crains les dommages internes que le judaïsme subira en raison du développement, dans nos rangs, d'un nationalisme étroit. Nous ne sommes plus les juifs de la période des Macchabées. Redevenir une nation, dans les sens politique du mot, équivaudrait à se détourner de la spiritualisation de notre communauté que nous devons au génie de nos prophètes."

Léo Mozkin, l'un des penseurs les plus libéraux du sionisme écrivait : "La colonisation de la Palestine devra procéder en deux parties : 1) l'installation de la colonie juive dans le Grand Israël. 2) La réinstallation des Arabes en dehors du pays."

Yossel 'Haïm Brenner 1181-1921, écrivain et intellectuel pro-Mapaï, maître à penser de la direction sioniste qui, par ses textes, influença les travailleurs d'Israël plus que tout autre écrivain, écrivit en 1919 : "Notre caractère national est corrompu depuis toujours. Les Juifs sont des gitans, saleté, pourriture, dégoût, des oeufs pourris, pas des êtres humains, des chiens blessés."

Dr Tom Segev, historien et journaliste : "Quand on lit les textes des premiers sionistes, ils nous semblent presque antisémites parce qu'ils méprisaient les juifs de l'exil."

Yossel 'Haïm Brenner : "Les peuples européens, bien qu'ils nous aient étranglés sans pitié, comme on étrangle ce que l'on déteste, méritent tous les honneurs. Nous ne sommes pas des êtres humains, plutôt un crachat. Tout notre héritage spirituel n'est qu'un moustique mort. Est-ce que maintenant nos rues seront envahies par ces gueules connues, venues de tous les ghettos, la pourriture du genre humain?"

En ce moment, le sionisme est attaqué de tout côté...

Zeev Jabotinsky (1880-1940), le père du mouvement révisionniste, écrit dans le journal Haaretz le 22 octobre 1919 : "Dans notre Maison Nationale, nous allons déclarer : "tous ces Juifs qui n'ôteront pas la rouille de l'exil et refuserons de raser barbe et papillotes, des citoyens de 2ème catégorie, nous ne leur donneront pas le droit de vote."

Chaim Weizmann, le chef du congrès mondial sioniste et le futur président d'Israël a défini les Palestiniens comme étant : "les Rochers de Judée, des obstacles qui doivent être liquidés sur un chemin difficile. Il est ahurissant de constater à quel point pratiquement rien n'a changé en Judée depuis."

"Le peuple juif est venu dans ce pays et a dit que c'était son pays sans pour cela reconnaître qu'un autre peuple y vivait ni chercher à s'arranger avec lui. Jusqu'à aujourd'hui, l'idée motrice d'Israël est que la Méditerranée jusqu'au Jourdain, c'est uniquement et exclusivement son pays. Pour eux, il n'y a pas d'autres peuples ; bien sûr, des Arabes y vivent, mais il n'y a pas d'autre peuple qui revendique ce pays ou qui possède des droits légitimes et, par conséquent, si tu es Palestinien, ou tu te tais, ou tu vis sans droits, et dans la souffrance, dans un petit endroit que l'on te donne, ou alors, tu dégages!"

La révolte arabe explose en avril 1936. Le mufti Amin Al Husseini en tête, 5 partis politiques palestiniens appellent au soulèvement général, les notables, les chefs de villages, des paysans, des commerçants, ils se révoltent tous contre l'occupation britannique et contre l'émigration juive. La grève générale dure 6 mois, les affrontements avec les forces de l'ordre sont quotidiens, une vague d'attentats frappent les colonies sionistes et les installations britanniques. Des renforts britanniques débarquent à Haïfa pour rétablir l'ordre. Depuis 2 ans, Ben Gourion dirige l'exécutif sioniste qui fonctionne comme un gouvernement. Alors que les Arabes s'épuisent dans une lutte inégale contre l'armée britannique, lui, il construit méthodiquement les bases d'un futur état. Les Palestiniens lancèrent deux révoltes populaires contre les Juifs et la politique pro-sioniste des britanniques. La première débuta en 1929 et emporta la vie de centaines de Palestiniens et de Juifs. En 1936, la deuxième était pratiquement une guerre à petite échelle entre les Palestiniens et les Britanniques, entretenue aussi par les sionistes. Elle dura 3 ans et environ 5 000 Palestiniens moururent. Les britanniques ont alors expulsé l'autorité palestinienne et démantelé les groupes armés. Les Palestiniens se sont retrouvés sans défense et sans gouvernement.

"La majorité des commandants israéliens ont étudié la politique anglaise face à la révolte palestinienne de 1936-1939, jusqu'à devenir un "livre" qui enseignait comment faire face à la Résistance palestinienne. La plupart des atrocités que vous lisez ou que malheureusement, vous connaissez, tout ce que vous identifiez comme étant une violation des droits de l'homme ou des droits civiques en Palestine aujourd'hui, n'a pas été inventé par les Juifs mais par le gouvernement britannique soutenu par les sionistes durant la guerre de 1936-1939, comme par exemple, l'idée de démolir la maison des gens est une invention britannique. L'idée de provoquer des afflux de personnes par des destructions successives de maisons est une idée trouvée par les officiers britanniques sur le terrain. L'idée de tirer sur les gens, sans sommation est aussi le résultat des mesures prises par l'autorité britannique contre les Arabes pendant la guerre de 1936-1939."

1939. En février, les britanniques organisent une conférence de paix à Londres. La seconde guerre mondiale approche, ils veulent s'assurer la loyauté de leurs alliés arabes tout en évitant de rompre avec les Juifs. La délégation sioniste est conduite par Chaim Weizmann, président de l'organisation sioniste mondiale. Les Palestiniens ne forment pas une délégation autonome, ils sont inclus dans la délégation arabe composée exclusivement de pays soumis à l'influence britannique. Pendant la grande révolte, ces pays avaient conseillé aux Palestiniens¨de faire confiance aux britanniques. Le 17 mai, les anglais publient un livre blanc qui contingente l'immigration juive et prévoit de la soumettre à l'accord des Arabes. Les sionistes sont furieux, leur vieil ami anglais se transforme en ennemi.

1933. En Allemagne, Hitler accède au pouvoir.

Mais 10 ans plus tôt : Eustache Mullins, écrivain américain :

"Le NA signifie national socialisme, qui étaient les nazis allemands et en 1923, un agent double est venu voir Hitler et a dit à Hitler : votre parti national socialiste ne décolle pas, vous avez besoin d'une alliance et il lui suggère de permettre une alliance avec le parti sioniste. Donc, le NA de national socialisme, a rejoint le parti sioniste mondial en 1923, ce qui est devenu NA-ZI" (Zionist, en allemand).

Mais les grands titres disent déjà ce qui est en train de se passer pour les Juifs d'Allemagne. Les protestations des Juifs américains ont démarré presque immédiatement. Elles étaient basées uniquement sur ces rapports de presse épars et, nulle part ailleurs, ces protestations furent plus criantes qu'ici, à New-York City.

Les 100 000 contre Hitler : New-York. Les marcheurs de chaque action protestent sur le traitement des nazis à l'égard des Juifs. Les manifestations ont paralysé la 5ème avenue ainsi que Broadway sur plus de 5 km (les Nouvelles de la Paramount).

10 avril 1933 : "En quelques jours, les Juifs américains marchent pour le boycott de tous les produits d'exportation allemands."

"Le boycott parisien a démarré. Les Juifs à travers le monde ont répondu à cet appel ainsi que tous les Juifs où ils se trouvent. Les Juifs internationaux planifient d'étendre le boycott. Mais, au même moment, des sionistes étaient en train de négocier discrètement un pacte avec les Nazis pour permettre aux Juifs allemands d'émigrer vers la Palestine et d'y transférer leurs biens. Ce serment, qui a été rapporté en 1933, est ce qu'on appelle "le Contrat de Transfert".

La Palestine peuplée par quelques Juifs installés et éparpillés, à cette époque, a radicalement changé, en effet.

"J'ai vécu en Palestine entre 1933 et 1936 et nous vîmes chaque semaine, débarquer des juifs allemands venus s'installer en Palestine et de nombreuses qualifications furent introduites par eux dans le pays et ils jouèrent un rôle dominant pour transformer la Palestine en un pays plus avancé et progressiste".

Rabbi Ernest Lorge : "Isarël est réellement ce qu'elle est parce que sa fondation a été menée par des groupes européens de l'Est qui l'ont élevée à un niveau éduqué et bien organisé dans son mandat de gouvernement. Ceci a été rendu possible avec l'immigration de ces groupes de Juifs allemands. La colonisation juive de la Palestine à cette époque a été officiellement une politique nazie. Ces photos qui dépeignent la vie des Juifs en Palestine figurent parmi des textes apparus en 1934 dans le journal berlinois der Angriff. (Le Directeur de la publication, le ministre de la propagande d'Hitler : Joseph Goebbels). "Un nazi visite la Palestine" était le titre de cette série d'articles. Une médaille a été frappée par Goebbels en commémoration, d'un côté la svastika (ndt : la croix gammée), de l'autre côté, l'étoile de David.

Hitler exige une condition pour permettre le Contrat de Transfert : que l'appel à un boycott du Reich lancé par les Juifs d'ici ou de n'importe où soit rejeté par les sionistes. Les sionistes firent cette concession."

Pendant que les nazis marchèrent en Allemagne et que des Juifs marchèrent ici, la diplomatie a joué un plus grand rôle dans cette histoire. En Méditerranée, avec le rêve d'un Etat-Nation pour le peuple Juif, il va falloir retourner à la réalité.

Les premières mesures antijuives provoquent une recrudescence de l'immigration, ils viennent d'Allemagne mais aussi de toute l'Europe centrale. Ils sont 37 000 l'année où Hitler prend le pouvoir, 45 000 l'année suivante, 1935 est une année record avec 65 000 immigrants. C'est plus de Juifs qu'il y en avait dans tout le pays 20 ans plus tôt.

1933 : 37 000

1934 : 45 000

1935 : 65 000

Le monde a les yeux rivés sur la Palestine

(Albert Grobe)

En 1940, les cartes changèrent de mains. Suite à une politique britannique qu'ils jugèrent de plus en plus pro-palestinienne, les sionistes lancèrent des attaques terroristes contre les britanniques et leurs installations.

La violence continue de s'étendre en Palestine. Les soldats britanniques cherchent des corps dans les décombres d'un bâtiment où, quelques minutes plus tôt, une explosion a détruit l'édifice.

Notes de Charles André Legrand :

1) Au sujet du mufti Amin Al Husseini : Pendant la 1ère guerre mondiale, il combat les Anglais dans l'armée ottomane (empire turc) qu'il quitte en 1917 : après la victoire des Anglais sur les Turcs et la fin de l'empire ottoman, il collabore avec les Anglais. Il joue un rôle central dans l'insurrection contre l'immigration juive (1936-1939). En 1921, il est nommé Mufti de Jérusalem. En 1937, après le meurtre du commissaire britannique pour la Galilée, il est déchu par les britanniques et doit s'exiler, d'abord au Liban, puis part en Allemagne. En 1941, il rencontre Hitler et lui demande la reconnaissance de l'indé-pendance vis à vis des puissances coloniales britannique et française, ainsi que celle du droit des autorités arabes palestiniennes à empêcher toute création de foyer juif en Palestine. Une polémique existe au sujet de l'instigation de la "solution finale". Il me semble faux qu'il en soit l'instigateur. Il convient plutôt, me semble-t-il, de regarder du côté des dignitaires nazis proches d'Hitler (Goebbels, Himmler, Heydrich, etc.). Il est vrai cependant, que le mufti et Hitler aient pu avoir une communauté de vue quand à leur ennemi commun juif.

Je donne cette précision car je suis tombé sur un article sioniste qui accable le mufti d'une façon qui me semble volontairement exagérée, même si son parcours apparaît pour le moins sinueux.

2) La croix gammée représente une svastika (symbole religieux en Inde) inversée, tournant dans l'autre sens (à gauche au lieu de tourner vers la droite).

3) Le Mapaï était le Parti des Travailleurs, parti de gauche, il devient le Parti travailliste en 1968.

Vidéo n°2 (26'38)

Les soldats britanniques cherchent des corps dans les décombres d'un bâtiment où, quelques minutes plus tôt, une explosion a détruit l'édifice. Trois policiers ont péri alors qu'ils tentaient de désamorcer une bombe dissimulée. Les murs tremblants sont abattus.

"Explosion d'une bombe par des terroristes dans le quartier général britannique à Jérusalem. Un angle de l'hôtel David King, un bâtiment de 7 étages s'est effondré."

Quatre vingt huit personnes y trouvèrent la mort et l'élite militaire britannique fut décimée. Leur but était d'expulser les britanniques de la Palestine. Le cerveau de l'attaque du King se nommait : Menahem Begin, il deviendra premier ministre d'Israël. Son complice, Yitzhak Shamir deviendra aussi premier ministre. Les patrons du terrorisme ou, en d'autres termes, les chefs militaires brutaux devenaient de hauts fonctionnaires politiques, ce qui est très courant dans la vie politique israélienne.

Haïm Hazaz, idéologue de la direction sioniste, écrit, dans le supplément de Haaretz du mois de Eloul 5703 (1943) : La Shoah du ciel - page 81 : "Sionisme et judaïsme ne sont pas la même chose, mais deux idées différentes et sûrement contradictoires. Le sionisme jaillit du mouvement national européen qui n'a pas de place pour les religieux. Le sionisme commence sur les ruines du judaïsme, là où le peuple s'est épuisé. Que cela soit clair, le sionisme n'est pas un enchaînement ni un médicament, c'est un déracinement et une destruction. Au contraire, il se détourne du peuple, il s'y oppose, il agresse sa volonté et son esprit, il complote contre lui pour suivre un autre chemin dans un but spécifique et lointain. Le sionisme et la poignée d'individus qui le guident sont le noyau d'un autre peuple. S'il vous plaît, faîtes attention, ni nouveau ni renouvelé, mais un autre peuple, celui qui ne pense pas ainsi, soit il se trompe, soit il veut se tromper.

En 1946, le nationalisme juif n'est plus une utopie, il y a 500 000 Juifs en Palestine, ils exigent des visas pour 100 000 rescapés du génocide, ils ne parlent plus de foyer national, mais d'indépendance. Depuis 1942, Ben Gourion a fait prendre un tournant au mouvement sioniste, l'alliance avec les britanniques est terminée, c'est à présent vers les Etats-Unis, les grands vainqueurs de la guerre, que son regard se porte. Tous les ans, les Juifs américains offrent 50 millions de dollars au sionisme.

"Le président des Etats-Unis et récemment le Congrès américain ont demandé pour les Juifs la liberté d'immigrer en Palestine, ce qui conduira à la création d'un Commonwealth juif, démocratique et libre." (Ben Gourion)

A ce moment là, les Anglais qui en eurent assez, confièrent le problème aux Nations Unies.

28/04/1947. Ce jour là, l'Assemblée générale ouvre un dossier qui ne quittera plus jamais son ordre du jour. Aucune terre au monde n'a donné lieu à autant de débats dans cette salle. Une commission de l'ONU part en Palestine, sa composition est le fruit d'un savant dosage géopolitique. Depuis 25 ans, c'est la 17ème commission d'enquête en Palestine, mais celle-ci va jouer un rôle capital. Pendant qu'ils inspectent, qu'ils essayent de comprendre et qu'ils cherchent une solution à cette situation déjà très complexe, la Haganah (organisation armée clandestine sioniste) prépare soigneusement une action pour les influencer, c'est l'affaire de l'Exodus. Plusieurs membres de la commission des Nations Unies assistent à cette scène tragique, et leur décision est prise, il faut mettre un terme au mandat britannique. Mais à qui transmettre la souveraineté? A qui appartient la Palestine? Les 11 diplomates hésitent, finalement 8 d'entre eux proposent de partager le pays en deux états, un Etat juif en bleu, un Etat arabe en gris, imbriqués l'un dans l'autre dans un tracé compliqué. Jérusalem aura un statut international et ne fera partie d'aucun des 2 états. Les Juifs reçoivent plus de la moitié du territoire alors qu'ils ne constituent que le tiers de la population. Des centaines de milliers d'Arabes devront vivre sous un gouvernement juif.

"Mais pour les 2/3 de la population (qui était palestinienne), ce fut une terrible injustice qu'ils refusèrent. Cependant, il y avait maintenant au sein des Nations Unies la preuve d'une reconnaissance officielle de 2 états. Avant la partition de 1947, les Juifs possédaient 5,8% du territoire. Avec la partition des Nations Unies, les Juifs possédaient 56% du territoire, pratiquement 10 fois plus que ce qu'ils possédaient déjà. Les Pales-tiniens se sont retrouvés devant le vol de plus de la moitié de leur territoire, avec leur population divisée au sein de deux états différents, avec la moitié vivant dans l'état sioniste en tant que minorité. Même à la frontière sioniste, les Juifs possédaient 11% du territoire."

Le 29/11/1947, à l'Assemblée Générale des Nations Unies, le délégué syrien, Emir Abdel Arslam déclare : "Ce projet sera le plus grand scandale politique de tout le siècle."

Afrique du Sud : oui

Union soviétique : oui

Royaume Uni : abstention

Etats Unis : oui

"La résolution du comité ad hoc pour la Palestine a été adoptée par 33 voix contre 13 et 10 abstentions."

Pourquoi les Nations Unies étaient-elles à ce point pro sionistes? Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de la culpabilité. Tout le monde a entendu parler de l'holocauste, les Nations Unies se sont senties redevables de la mort de 6 millions de Juifs durant la seconde guerre mondiale, ils décidèrent que c'était aux Palestiniens d'en payer le prix. Et pourtant cette partition de la moitié du territoire n'était pas assez pour les sionistes. David Ben Gourion, le leader du mouvement sioniste en Palestine, écrivait en 1947 : "Les Arabes devront partir! Mais nous manquons pour cela d'une circonstance comme par exemple... une guerre! Les Palestiniens n'éprouvaient aucun désir de combattre les sionistes ou d'entreprendre une guerre, ils vivaient sous domination étrangère depuis des centaines d'années : égyptienne, turque, britannique et maintenant sioniste. En 1948, Ben Gourion dit à l'Agence juive : "je crois que la majorité palestinienne a accepté la partition comme un fait accompli. Ils ne voient pas comment ni la surmonter, ni la rejeter. La majorité a décidé de ne pas nous combattre."

Fin 1947, le gouvernement sioniste se regroupa et mit en place le "Plan Dalet". Ce plan consistait à sécuriser les frontières d'Israël en "nettoyant", expulsant et en détruisant les villes et les villages, ainsi que les quartiers urbains palestiniens. Le plan fut exécuté par les forces de l'armée israélienne. Puis, en mars, ils lancèrent une offensive pour s'assure les contrôles des zones qui devenaient "Israël" d'après la partition. Après ça, de plus en plus d'Arabes prirent la fuite, en particulier après le massacre de Deir Yassin où plus de 200 Palestiniens furent assassinés. Begin et l'Irgoun, le groupe Stern et Yitzhak Shamir ont lancé une attaque combinée sur ce village palestinien, massacrant énormément de gens. En représailles, les Palestiniens ont lancé un raid tuant 70 docteurs juifs sur la route de Jérusalem. Après ça, des camionnettes apparurent, diffusant à la radio des messages menaçant d'autres Deir Yassin à venir si les Arabes ne s'en allaient pas. C'était une nouvelle forme de propagande qui commençait.

Professeur Salaman : "Je suis devenu un réfugié alors que j'étais à l'internat qui se situait à environ 40 km de ma maison. En avril 1948, on nous a alertés en nous disant : "les Juifs sont en train d'attaquer les nôtres autour de Tel-Aviv. Ils arriveront bientôt dans notre coin et je ne peux pas vous protéger. Vous feriez mieux de rentrer chez vous maintenant et ce, jusqu'à la fin de l'année scolaire. J'avais à peu près 10 ans à l'époque. La distance entre l'internat et ma maison était entre 40 et 60 km. Cette route était fréquemment coupée par les soldats sionistes, ils conduisaient des jeeps munies de mitrailleuses, l'une visait à l'avant et l'autre, à l'arrière. Ils roulaient à une vitesse effrayante dans la zone où ils n'avaient pas de présence physique, sauf des garnisons d'une trentaine de soldats dans certains endroits. Nous avons dû marcher 40 km, terrifiés qu'ils nous découvrent et qu'ils nous tuent. Puis, 6 semaines plus tard, le 14 et le 15 mai, notre maison était à nouveau attaquée par 24 tanks qui vinrent couper en deux la bande de Gaza. Les forces israéliennes sont alors venues, elles ont détruit nos maisons et les ont brûlées. Elles ont aussi détruit une école que mon père avait construite en 1920. C'était une école privée dont on était très fier car mon père l'avait construite par ses propres moyens. Ils ont aussi détruit ce qu'on appelle le Bayara qui est une roue motorisée (de pompage), laquelle nous donnait à boire et nous permettait d'arroser nos jardins et nos plantations."

Il est important de préciser qu'à ce moment là, 70 000 soldats britanniques étaient en mission en Palestine. Leur mandat se finissait le 15 mai 1948 et leur mission était de maintenir "l'ordre et la loi" pour protéger les civils. Ils échouèrent lamentablement dans leur devoir. Alors qu'au même moment, en février 1948, David Ben Gourion écrivait à son ministre des affaires étrangères : "Nous serons non seulement capables de nous défendre mais aussi de nous emparer de la Palestine en entier. Je n'ai aucun doute, nous pouvons affronter toutes les forces arabes". Confiants en leur victoire, les sionistes déclarèrent leur indépendance le 14 mai 1948.

Le 14 mai 1948 est une journée fatidique. Le dernier haut commissaire britannique quitte la Palestine ; l'après-midi même, Ben Gourion proclame l'indépendance d'Israël : "Nous sommes solennellement réunis, nous les membres de l'assemblée du peuple, représentants des Juifs de Palestine et du mouvement sioniste. En ce jour de la cessation du mandat britannique, en vertu de nos droits naturels et historiques, et de la résolution de l'assemblée générale des Nations Unies, nous proclamons la création d'un état juif sur la terre d'Israël, qui portera le nom d'Etat d'Israël."

Et Ben Gourion devint le premier ministre. Du 30 mars au 15 mai 1948, 200 villages furent occupés et leurs habitants expulsés. Dans des villages tels que : Deir Yassin, Ain Al Zaytuna, d'horribles massacres ont été commis. les villes de Tairibus, Haïfa, Baison, Jaffa et Agra tombèrent entre les mains des sionistes. Par conséquent, plus de 250 000 Palestiniens furent expulsés. Tout ceci se passa avant même que la guerre de 1948 ne débutât, avant qu'un soldat arabe ne vienne poser ses pieds sur le sol palestinien. Le 15 mai 1948, sept pays arabes déclarèrent la guerre à Israël et envahirent la Palestine. Ils expliquèrent leurs raisons dans une déclaration publique conjointe. Les agressions sionistes en Palestine entraînèrent l'exode de plus d'un quart de la population arabe palestinienne. Ils trouvèrent refuge dans les pays arabes voisins. Au début de la guerre de 1948, les forces arabes comptaient environ 22 000 combattants, les sionistes avaient eux 40 000 soldats. Pendant que la guerre se déroulait, les sionistes élargissaient leurs opérations de nettoyage ethnique. En masse, des villageois furent expulsés et des massacres furent commis dans plusieurs endroits. Les villages de Hoola, Salia et Basa illustrèrent le degré d'atrocité que connut l'année 1948. Un bataillon occupa un village qui lui résistait, tous les hommes furent listés par leurs services de renseignement, puis, sur le coup de tête d'un commandant local, ils étaient ou tués ou expulsés. Le plus grand massacre fut celui perpétré dans la ville de Lydda Ramie, 50 000 personnes furent expulsées de la ville en une seule journée, 426 hommes, femmes et enfants furent tués par les forces sionistes. Le général chargé de cette opération se nommait : Yitzhak Rabin, il deviendra plus tard le premier ministre d'Israël durant 2 mandats. En 1948, le Chicago Times écrivait sur les méthodes israéliennes : "Pratiquement tout sur leur chemin meurt. Les cadavres gisent sur le bas-côté des routes."

Un économiste londonien déclara : "Les réfugiés arabes se font systématiquement dépouiller de tous leurs biens puis, dans leur périple, sont envoyés à la frontière."

Le New-York Herald Tribune rapportait : "Des cadavres d'hommes, de femmes et même d'enfants arabes sont éparpillés, impitoyablement."

Témoignage d'une vieille femme : "J'ai vu des cadavres laissés sur le sol et des chiens les mangeaient. Les chiens mangeaient le cadavre d'un bébé. Ma tante me suivait en me criant : "Es-tu obligée de regarder ça? Va dehors". Ces visions me reviennent encore dans mes cauchemars."

Ils conquirent ainsi 80% de la Palestine et détruisirent 531 villages, 11 quartiers et villes palestiniennes. Environ 750 000 Palestiniens ont subi le nettoyage ethnique et ont été obligés de tout quitter derrière eux, fuyant pour leur propre vie.

Et pourtant, le nettoyage ethnique n'a pas cessé après 1948, il a juste changé de vitesse. En 1967, durant la guerre des six jours, Israël conquit ce qui restait de la Palestine : Gaza et la Cisjordanie. Depuis, les 20% de Palestiniens qui restaient sont entièrement sous contrôle sioniste.

Mkachakh Entihari. (Un oeil sur la Planète)

En 1982, l'armée israélienne intervient une nouvelle fois au Liban, elle va jusqu'à Beyrouth pour en chasser l'OLP, c'est l'opération : "Paix en Galilée". Vaincus, Yacer Arafat et 11 000 combattants évacuent le pays sur des bateaux français, laissant derrière eux les civils Palestiniens désarmés. Cela débouchera sur un immense massacre. Les phalangistes chrétiens entrent dans les camps de réfugiés Palestiniens de Sabra et de Chatila, les chefs de l'armée israélienne laissent la tuerie se dérouler sans intervenir. Selon les sources, il y a entre 700 et 3 500 victimes. Sabra et Chatila sont devenues le symbole du martyr palestinien.

Mahmoud et les réfugiés des camps attendent toujours de retourner en Palestine mais c'est la communauté internationale qui détient les clefs de leur avenir.

Professeur Yann Pappe, historien (Exeter University) :

"Ils ont en effet créé l'idée ahurissante que seule l'idéologie sioniste puisse produire l'idée que vous pouvez enfermer des gens depuis plus d'un demi-siècle dans un régime semblable à l'incarcération avec toutes les variations liées au concept de la prison. Cela peut être une prison à ciel ouvert où les détenus s'occupent d'eux-mêmes, où ils peuvent aller dehors mais être de retour à la fin de la journée. Ils peuvent mener leur vie comme ils l'entendent, dans le cadre de leur condition de prisonniers, mais s'ils résistent, le gouvernement israélien fera rapidement de cette prison un lieu de haute sécurité, avec toutes les mesures sévères que cela implique et qui sont prises contre les détenus dans ce genre de situation."

Avec la protection de l'armée et l'aide gouvernementale, des colonies israéliennes furent érigées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Aujourd'hui, le vol des terres palestiniennes continue toujours. Des endroits comme Maala Adumin sont maintenant considérés comme des villes israéliennes. Israël occupait alors 90% du pays et les Palestiniens avaient 10% du territoire mais fragmenté en plusieurs petits îlots. Israël et d'importants soutiens américains ont construit un complexe d'autoroute de 3 millions de dollars qui contourne les territoires occupés et qui les ont cloisonnés dans la partie israélienne avec un seul système d'eau, un seul système électrique, ce qui a créé une situation de dépendance totale, en plus de l'impossibilité pour les territoires palestiniens de se détacher d'Israël et de créer leur propre état. Ce mur a clairement un but offensif de la part d'Israël car il cloisonne les zones palestiniennes. Il s'agit d'un mur 3 fois plus haut que le mur de Berlin! Un mur de plus de 7 mètres de hauteur, ce qui crée une situation d'incarcération pour toutes les villes palestiniennes, comme Tulkarem et Qalqylya, des villes où vivent 80 000 habitants. Des centaines de milliers de Palestiniens ont été privés d'eau, coupés de leurs terres, cela a provoqué des dégâts colossaux. Ce mur a finalement fixé les frontières avec du béton! Ce mur a coûté 2 milliards de dollars, additionné au projet d'autoroute qui a coûté 3 milliards de dollars et je ne sais combien de millions ont été dépensés pour payer les colonies. Tout ça, dans le but d'enfermer et d'affaiblir les Palestiniens.

La première Intifada a été réprimée par l'armée israélienne avec tant de brutalité que même les Nations Unies ont condamné Israël pour violation de la Convention de Genève. Néanmoins, la réussite de cette Intifada a été de sensibiliser l'opinion publique à la cause mondiale palestinienne.

"La politique israélienne était de maintenir et de consolider la prison géante, et ça a bien marché! En 1967, cela ne ressemblait pas encore à une prison géante, mais maintenant, c'en est bien une, avec une bureaucratie devenue toute puissante. Et finalement, la plus grande réussite d'Israël, c'est que depuis 41 ans, aucune de ses politiques n'ont été révélées. La situation depuis 1967 n'a absolument pas changé et personne n'est au courant. C'est avec des mensonges simples, transparents et grotesques, que n'importe quelle personne un peu réfléchie peut les démasquer, qui sont répétés en boucle dans les médias occidentaux, qu'ils parviennent à cacher la vérité. Même The Guardian! Toutes ces chaînes de télévision : BBC, ITV, SKYNEWS, etc. sont acceptées par tous les politiciens occidentaux, y compris bien sûr le gouvernement britannique... Mais quiconque remet en cause l'occupation de la Palestine et l'exclusion des Palestiniens est mis sous silence, ostracisé et appelé : "Antisémite" et si cette personne est juive, on l'appellera : "Juif qui se déteste". L'holocauste a permis aux sionistes de manipuler l'opinion publique.

note de Charles André Legrand à propos de l'Exodus :

En 1947, la Palestine était sous mandat britannique, et les Anglais limitaient l'immigration juive vers la Palestine. L'Exodus est un bateau parti de Sète le 11 juillet 1947, transportant clandestinement des juifs d'Europe (sans certificat légal d'immigration) émigrant vers la Palestine. La marine britannique s'empara du bateau et renvoya tous ses passagers dans la zone sous contrôle britannique en Allemagne (à l'issue de maintes péripéties ainsi que d'autres par la suite). De nombreux passagers entamèrent une grève de la faim. La dureté de la répression anglaise aura une grande influence sur la future reconnaissance de l'Etat d'Israël. Ces faits ont inspiré un film à Otto Preminger : Exodus, sorti en 1960.

note de Charles André Legrand à propos de la culpabilité de l'Occident :

Il y a effectivement de la culpabilité, mais dès l'instant que les Nations Unies entrent dans le jeu, ces sont les Etats-Unis qui distribuent les cartes : il existe un cartel financier et juif à Wall-Street qui manipule les hommes politiques. Il n'est pas surprenant que les juifs aient été favorisés au détriment des arabes.

Vidéo n°3 (26'37)

(Un oeil sur la planète)

L'holocauste a permis aux sionistes de manipuler l'opinion publique et d'empêcher toute libre discussion sur le sujet. C'est leur meilleur atout : aujourd'hui, être antisioniste est considéré comme être antisémite et être antisémite en Europe peut vous conduire en prison.

"Le sionisme est l'idée incroyable qu'Israël n'est qu'un état juif. Israël pratique un apartheid encore plus effroyable que celui d'Afrique du Sud. Les chrétiens et nos critiques hésitent de trop parler car ils ont peur de se faire traiter d'antisémite. Vous trouverez une toute petite critique dans nos médias israéliens. Une partie de tout ça vient du traitement des Juifs. Le monde non juif se sent coupable de l'holocauste, coupable envers les Juifs et ainsi de suite. Cette culpabilité est utilisée d'une façon affective très cynique. C'est assez difficile à dire, mais je pense que c'est vrai, l'utilisation de ce cynisme. Il n'y a qu'à voir la manière dont les gouvernements font culpabiliser l'Europe à propos de l'holocauste. Il y a quelque chose comme : "tu ne peux pas nous critiquer vu ce que tu nous a fait." En intimidant les non juifs de la sorte, toute discussion reste fermée, c'est très efficace. Et en Israël, pour le salut de son opinion politique et pour faire taire les critiques. Ce qui est triste, c'est que les 6 millions qui sont morts à cause d'une idéologie fasciste et raciste sont cyniquement utilisés pour soutenir et justifier une autre idéologie fasciste et raciste.

La plupart des 2 côtés de ma famille ont été victimes de l'holocauste. J'ai retiré ma permission de laisser au gouvernement israélien et aux sionistes du monde d'utiliser leur mort d'une façon aussi idiote. J'ai fait ce documentaire pour que personne ne puisse dire à l'avenir : "On ne savait pas!" Maintenant, vous savez! Donc, vous pouvez agir."

Film : Tirs et bombardements. Une voiture en circulation explose dans la rue.

Pancarte brandie par des religieux : "Arrêtez de détruire le judaïsme".

(Le Journal RTL TVI). A croire que le malheur des uns pourrait faire le bonheur des autres, en tout cas, les bombardements sur la bande de Gaza attisent la curiosité. Ces résidents israéliens ont organisé une journée pique-nique, destination : cette colline avec vue plongeante sur les territoires bombardés. "Je suis venu voir Gaza, voir nos attaques aériennes, voir nos avions, pour me divertir un peu en ce jour de shabbat."

Images de guerre, commentaires en hébreu et en Anglais (peu lisibles). Civils blessés et portés à dos d'homme. Images de visages réjouis qui disent : "Freedom"; "Love"; etc.

En encadré : Peter Moore /For Promotional use only

Autre encadré : ISRAEL CONTEXT

(Le journal RTL TVI) : "On voulait être près de nos compatriotes qui vivent près de Gaza, on voulait voir les attaques et tout ce qui se passe ici."

"Il faut sortir de l'engrenage de la violence sinon, Israël coure à la catastrophe." C'est le cri d'alarme de 4 anciens patrons du Shin bet, le service de sécurité d'Israël. En novembre dernier, ces patriotes appellent à un sursaut du pays.

Abraham Shalom : "Nous sommes en train de devenir des occupants profes-sionnels, je crois que j'ai utilisé ce mot, je dis ça d'une manière péjorative, des occupants professionnels qui veulent gagner avec les poings et en utilisant la force."

Interview de Yopotan Shapira (capitaine Israël Air Force) : "Concernant la situation actuelle, comment décririez-vous ce qu'Israël est en train de faire à Gaza? – Je peux vous répondre en quelques mots : un crime de guerre, mon gouvernement est en train de commettre un crime de guerre de vaste ampleur, tuant des centaines d'innocents. Il ne s'agit pas seulement d'un crime de guerre contre les Palestiniens, c'est aussi un crime contre le peuple israélien et, je le dis au nom de milliers d'Israéliens qui protestent aujourd'hui dans les rues de Tel-Aviv, de Jérusalem et de beaucoup d'autres endroits avec les Palestiniens, des étrangers, des gens d'horizon les plus divers, de tous les secteurs de la société israélienne, qui sont complètement honteux et opposés à cette folle agression. Nous savons que nous ne pouvons pas tuer, en tant que juifs, le désir qu'ont les gens d'être libres."

Un jeune lance des pierres contre un tank qui passe à tout allure. Sérénité à l'intérieur d'une école juive. Vie normale dans les rues en Israël. Une mariée en blanc.

Pancarte brandie par des religieux : "Arrêtez de détruire le judaïsme."

Député Abraham Burg, président de la Knesset : "Il y a une guerre en Israël, une guerre de culture, une guerre de religion. Oui, c'est une guerre de vie ou de mort, pour la vie ou pour la mort de la démocratie israélienne et nous gagnerons."

(un autre) "C'est une guerre. Vous devez finalement réaliser que c'est une guerre."

Burg : "Nous ne les voulons pas dans notre vie, nous ne voulons pas de législation religieuse! Nous avions cru qu'eux, les religieux orthodoxes, disparaîtraient au bout d'une génération."

(autre, le même) "Nous séparerons la religion de l'Etat et l'Etat de la religion!"

Burg : "Il n'y a qu'une seule solution : séparation! Séparation entre religion et l'Etat."

(autre, le même) "Tous ensemble, nous ferons une constitution en Israël, nous protègerons la justice, nous veillerons à être un Etat démocratique comme nous le souhaitons, selon la vision des Pères du sionisme David Ben Gourion, Zeev Jabotinsky, Binyamin Zeev Herzl, ici, en terre d'Israël."

(Un oeil sur la planète)

Israël est un pays riche, mais les inégalités y sont très développées. Il faut dire que 20% du budget de l'Etat va à l'armée et des milliards pour le développement des colonies. Fatigués de reculer, les Palestiniens attendent maintenant de la communauté internationale qu'elle leur octroie enfin la terre qu'on leur avait promis.

Un Etat palestinien est-il encore possible?

Monsieur Perez, le président d'Israël a dit un jour qu'il y avait autant de traités violés au moyen orient que de traités signés, au moyen orient.

C'est cette impasse qui a poussé l'autorité palestinienne a demander la recon-naissance d'un Etat à l'Assemblée générale de l'ONU. Charles Enderlin, notre corres-pondant à Jérusalem a rencontré l'un des compagnons de route de Yacer Arafat, Nabil Shaath, négociateur palestinien : "Pour négocier, dit-il, il faut être deux. Les négociations sont devenues futiles, vides de sens parce qu'ils ont violé deux principes essentiels. D'abord, quand il y a un accord, ils ne l'appliquent pas. – Que voulez-vous dire? – Nous avons signé les accords d'Oslo, aucun d'entre eux n'est respecté. Les Israéliens, aujourd'hui, ont réoccupé toute la Cisjordanie et imposent un blocus à Gaza. Nous avons signé la feuille de route, dès le départ qui prive Israël de toutes les colonies incluant Jérusalem Est, ils n'ont pas tenu parole. Nos accords avec eux prévoyaient qu'ils cesseraient leur administration civile sur la Cisjordanie et maintenant ils la remettent en place. Aujourd'hui, ils considèrent que les gens de Gaza sont des infiltrés en Cisjordanie. Ils ont violé tout ce que nous avons signé et, second point, ils n'arrêtent pas de changer les règles du jeu, chaque fois que nous retournons aux négociations, le premier ministre israélien, actuellement, c'est monsieur Netanyahu, veut changer les règles. On ne parle plus des vieilles règles de Madrid : la terre en échange de la paix. On ne parle plus des règles d'Annapolis ou de la feuille de route, il y a de nouvelles règles. Monsieur Netanyahu veut aujourd'hui qu'on reconnaisse Israël comme un état juif, une menace pour un million de Palestiniens qui représentent 22% de la population d'Israël. Aujourd'hui, on ne veut pas être reconnu comme un état arabe, on ne veut pas les reconnaître comme un état juif. On reconnaît Israël comme un pays libre et on veut qu'il nous reconnaisse en tant que Palestine libre pour tous nos citoyens et pour tous les citoyens. Je veux dire pourquoi ne demandez-vous pas à la France de se définir comme un état catholique? Il y a pourtant une grande majorité de catholiques dans ce pays, pourquoi ne demande-t-on à l'Amérique de se définir comme un état white, un état white anglo-saxon, protestant? Il y a 22% de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs. On veut bien reconnaître que les juifs sont majoritaires, mais ce n'est pas un état juif, c'est un état moderne, démocratique, multiculturel. Et c'est ce que la Palestine deviendra. La question clé est celle des colonies. On ne peut pas négocier la paix quand l'autre est en train de vous boulotter votre territoire morceau par morceau, ça ne marche pas, ce n'est pas logique. C'est pourquoi nous avons décidé d'aller devant les Nations Unies. C'est vraiment le but. Aller aux Nations Unies pour essayer d'obtenir le reste."

Y aura-t-il un jour une Palestine libre aux côtés d'Israël?

Les Nations Unies l'avaient prévu, c'était en 1947, au moment de la création de l'état hébreu. Mais le partage n'a pas eu lieu et chacun porte une responsabilité dans cet échec. Le peuple palestinien, pourtant, n'a jamais oublié ses rêves d'indépendance. Aujourd'hui, ses responsables se tournent vers les Nations Unies pour demander la reconnaissance d'un état palestinien. Israël se raidit, les Américains sont contre, l'Europe est divisée. Tempêtes diplomatiques, pressions en tout genre, mais qu'est-ce qui bloque vraiment?

Un Etat en marche?

Il y a déjà pourtant, en Palestine, une administration qui marche, la gestion des affaires courantes est saluée par les instances internationales : lutte contre la corruption, sécurité renforcée, relance de l'économie, les résultats sont spectaculaires. En Cisjordanie, la ville de Ramallah en est le meilleur exemple.

Les 1 000 visages de Gaza.

Seulement, à côté de la Cisjordanie, il y a la bande de Gaza dirigée par les islamistes du Hamas, tristement célèbre dans des attentats suicide meurtriers en Israël. En représailles, le territoire est soumis à un blocus. Pour s'approvisionner, c'est le système D. Cette situation pénalise durement les civils, pourtant, Gaza a mille visages et la majorité des habitants n'aspire qu'à la paix.

"C'est pour cela que nous espérons la levée du siège, nous voulons redonner aux gens de Gaza l'occasion de vivre, de travailler et profiter de la vie."

Les frontières de la discorde.

Il y a d'autres obstacles à la création d'un Etat palestinien, d'abord celui de ses frontières, les Israéliens ne veulent plus entendre parler du tracé qui existait avant la guerre des Six Jours. Pour des raisons stratégiques ou religieuses, les colonies se multiplient en Cisjordanie, elles accaparent l'eau et les meilleures terres. Les colons juifs s'implantent aussi à Jérusalem Est, alors, comment créer un état viable dans ces conditions?

Quand elle est chez elle, cette (faloupe?) palestinienne est protégée par des barreaux, mais quand elle veut sortir, c'est pratiquement impossible, c'est ça qui l'attend : les enfants qui jettent des pierres, ou qui tentent d'éblouir la caméra, et leur mère qui (est débordée d'insultes?), juste pour rendre un Palestinien fou de rage. (écoute difficile en raison des bruits ambiants)

Un Palestinien vient d'être arrêté par des soldats israéliens, il a les mains attachées dans le dos et les yeux bandés, il est embarqué dans ce fourgon tenu par un officier de haut rang, un lieutenant colonel, alors, le soldat israélien, à gauche de l'image, posément, vise un gentil Palestinien et tire (texte bas d'écran en Anglais qui insulte les soldats)" ... We killed Jesus, ,we're proud of it! ...This is my land, you fuck!... You Nazis!... You son of a shit! Bastards! ... This is my house...This is my land. God gave it to me! ... And fuck you!"

(Une manifestante) : "Israël occupe illégalement la Palestine en mon nom. La communauté juive et tous les peuples n'arrêteront pas jusqu'à la fin de cette occupation et jusqu'à ce que les Palestiniens aient le droit de vivre sans occupation et des droits égaux aux israélites, c'est pour ça que nous sommes ici. Israël est l'état criminel et les USA et le Canada complices."

La police intervient. "J'ai le droit d'être ici, ne me poussez pas! Lâchez-moi!

"La démocratie moderne à l'oeuvre! "

Les policiers emmènent un jeune manifestant et l'embarquent sous les huées.

Voici un représentant du likoud en France, membre de la fédération des sionistes de France, il se présente aujourd'hui comme membre d'une association antiraciste.

(Alex Mouniz ou Mouliniz) représentant de la droite pro israélienne, s'était plaint à la police de recevoir des menaces et des messages antisémites sur son téléphone portable ; la police a fait une enquête sur ces messages antisémites et a découvert que c'était lui-même qui s'appelait sur son propre portable, il a été condamné à 2 mois de prison avec sursis.

Patrick Poivre d'Arvor au J.T : "Elle avait donc menti, les doutes dont nous faisions état hier se sont transformés en certitude, il y a un peu plus d'une heure, lorsque l'on m'a appris que le jeune femme qui disait avoir été victime d'une agression antisémite vendredi dans le RER avait avoué avoir tout inventé."

David Pujadas au J.T. : "Autre titre de l'actualité ce lundi, l'aboutissement, sauf coup de théâtre, sur l'incendie du centre social juif de Paris, on s'en souvient, cet incendie avait provoqué une très vive indignation, eh bien, après la fausse agression du RER D, c'est une autre affaire qui se dégonfle, c'est un ex-employé juif du centre qui aurait mis le feu..."

Prise de pouvoir sur Wikipedia

Naftali Bennett (Yesha Council Director) : "Quels liens avec l'organisation "mon Israël"? "– Nous avons organisé un jour de "édification" pour les éditeurs de Wiki. Le but de la journée est d'enseigner aux gens comment faire pour éditer Wikipedia qui est la première source d'information dans le monde, comme par exemple : si quelqu'un cherche "flottille de Gaza", nous voulons être là, nous voulons influencer ce qui y est écrit, comment c'est écrit et être sûr que c'est équilibré et que ce soit de nature sioniste."

Autre dialogue (débat télévisé) "– Oui, mais est-ce qu'il n'y a pas tout de même un milieu juif de même qu'il y a un milieu protestant, de même qu'il y a un milieu catholique, un milieu intégriste?... Est-ce qu'il n'y a pas aussi un milieu juif?... (écoute difficile, questions semblant inintéressantes et réponses confuses). –... Il y a évidemment des notables juifs...."

A deux pas des Champs Elysées, nous retrouvons David, militant à la ligue de défense juive, il nous demande de ne pas révéler l'adresse, plutôt étonnante, où il nous conduit : un bâtiment officiel protégé par la police française. (séance d'entraînement au combat rapproché dans une salle de sport). Ils se veulent les gardiens du corps, de la communauté. "Quelqu'un qui dit simplement un mot de travers sur la shoah, ou : Shoah, business, quelqu'un qui essaie de déformer la Shoah, on cogne! (images de bagarre violente dans la rue, sans doute une agression sioniste). David dit qu'en principe, dès que la respectabilité ou les intérêts des juifs seront menacés, à quelques exceptions près, tous ces jeunes juifs français seront bientôt citoyens israéliens (paroles un peu confuses).

Retour à l'émission de télé : "... Deux millions de membres..." (irruption d'individus cagoulés dans une émission de télé animée par de Chavannes, bagarre générale). (Reprise du dialogue précédent un peu confus ) : "– Moi, je vous parle de choses beaucoup plus concrètes, il y a une mauvaise foi de beaucoup de Juifs d'Europe qui, on voit ça chaque jour, hors caméra, au café, sont prêts à critiquer (la politique ?) d'Israël et qui, face caméra, se sentent obligés d'être solidaires d'Israël. – Ce n'est pas une mauvaise foi, je pense que c'est une question d'honneur."

Intervention télévisée de Manuel Valls : "Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël, quand même..."

Intervention d'Obama : "La sécurité d'Israël est sacro-sainte, ce n'est pas négociable et Jérusalem restera la capitale d'Israël et ne doit pas être divisée."

Un personnage âgé : "Pourquoi faut-il aller à Tel-Aviv pour devenir président des Etats-Unis ou président de la France? C'est une question très simple, c'est qu'ils ont des moyens de nous faire élire, des moyens financiers et des moyens médiatiques."

Le lobby pro-israélien aux Etats-Unis.­

Au coeur de la démocratie américaine, le Capitole surplombe Washington. Le siège du Congrès est un lieu de pouvoir, le poumon législatif des Etats-Unis et ses décisions ont souvent un écho international. Ce matin, la commission sur les affaires étrangères se penche sur l'aide américaine versée à l'autorité palestinienne, 500 millions de dollars chaque année. A l'annonce de la démarche palestinienne à l'ONU, les élus exigent des sanctions financières.

"Cette controverse autour de la création unilatérale d'un état affecte les chefs de l'autorité palestinienne; face à ces obligations, ils nourrissent la haine anti-israélienne qui glorifie la violence extrémiste. Nous pouvons encore limiter les dégâts."

Quatre experts sont auditionnés, tous sont sur la même longueur d'onde dans ce palais présenté comme impartial, pas une voix ne défend les intérêts palestiniens. Ces analystes tirent la sonnette d'alarme pour Israël :

David Makowsky : "Cette résolution contient une pilule empoisonnée pour Israël, elle va créer des frontières qui rendront tout accord de paix impossible. Les officiels israéliens pourront être poursuivis à la Cour pénale internationale et il y a aussi un risque de violence sur le terrain."

Comme les 3 autres experts à ses côtés, David Makowsky est proche de l'Aïpac. L'Aïpac est le principal lobby pour les israéliens aux Etats-Unis. Makowsky travaille dans un laboratoire créé par l'Aïpac pour irriguer le débat public. Jonathan (Chantle?) est lui, directement payé par l'Aïpac pour porter la bonne parole lors des séminaires réservés aux parlementaires. Tous deux alimentent le Congrès mais aussi les médias, la maison blanche et les partis politiques avec leurs analyses. L'Aïpac siège dans ces locaux flambant neuf à Washington. Depuis plus de 40 ans, ce lobby défend les intérêts de l'état hébreu aux Etats-Unis, un lobby qui n'aime pas l'intrusion des caméras et qui a refusé de répondre à nos questions. L'Aïpac préfère communiquer via son site internet. Les lobbyistes se chargent eux-mêmes de faire passer les messages :

Lobbying in a minute

Ester Kurz : "Bonjour, je suis la lobbyiste de l'Aïpac (FRCO?) et je vais vous parler de la paix au moyen orient. Balayant de nombreuses ouvertures faites par Israël, Mahmoud Abbas veut éviter les pourparlers directs, pire encore, il fait un contournement énorme du processus de paix en laissant le moyen orient pour passer par l'ONU. Cette action palestinienne est une provocation qui va éloigner les parties. Le Congrès doit savoir 3 faits (3 points?), 1) la paix ne passe que par des négociations directes. 2) Les Etats-Unis doivent opposer un veto à toute résolution palestinienne au Conseil de Sécurité avant toute négociation avec Israël et, dernier point, les Palestiniens doivent savoir que leur relation avec les Etats-Unis souffrira s'ils continuent sur cette voie. Je suis Ester Kurz pour le lobbying pour une minute."

Des lobbyistes, l'Aïpac se targue d'en posséder plusieurs centaines, l'Aïpac prépare les notes, rédige les textes législatifs et offre des formations gratuites sur la question du proche orient pour les équipes parlementaires. Chaque année, l'Aïpac étale sa puissance lors de son gala annuel. C'est l'un des événements les plus importants de l'année politique américaine, une démonstration de force qui voit accourir les membres du Congrès, mais aussi les politiciens étrangers et les riches donateurs pour 3 jours de conférence. Chaque année, le premier ministre israélien et le président américain font le déplacement.

Obama (au gala) : "Le lien entre les Etats-Unis et Israël est inaltérable, l'enga-gement de l'Amérique pour la sécurité d'Israël est indestructible. Aucun vote à l'ONU ne créera un état palestinien indépendant. Les Etats-Unis se dresseront contre tout effort pour isoler Israël aux Nations-Unies ou ailleurs. La légitimité de l'Etat hébreu ne peut être l'objet d'un débat. C'est mon engagement, ma promesse envers vous."

Cette année, au lendemain du gala de l'Aïpac, Benjamin Netanyahu s'est rendu au Congrès. Il est l'un des rares chefs de gouvernements étrangers à y avoir été invité une seconde fois. Accueil triomphal même si...

Vidéo n°4

Netanyahu au Congrès américain :

"... va à l'encontre des dispositions traditionnelles de la diplomatie américaine."

"Dans le cadre d'un véritable accord de paix, un accord qui mettra fin au conflit, certaines colonies seront en dehors des frontières d'Israël. Ces frontières doivent être négociées. Ces frontières seront différentes de celle de juin 1967, Israël ne reviendra pas aux frontières indéfendables de 1967."

Ovation debout. Il y en aura 29 tout au long de ce discours, un record au Congrès, la preuve de l'influence du lobby pro israélien.

Note d'André Legrand :

Netanyahu s'est rendu au Congrès en court-circuitant le président Obama.

Observation de Charles André Legrand :

Ce que je retiens :

Le sionisme est le véritable antisémitisme : c'est l'antijudaïsme. Les sionistes refusent d'attendre la venue d'un hypothétique prochain messie : ils veulent tout, tout de suite et les religieux orthodoxes sont leurs ennemis directs.

Les arabes et les juifs peuvent très bien vivre ensemble quand il n'y a pas le sionisme entre eux.

Le judaïsme est antisioniste, les Palestiniens du moyen orient comme ceux qui sont en France sont en réalité antisionistes. Ce sont les sionistes, et ceux qui ne comprennent pas (ou qui font semblant de ne pas comprendre) la confusion volontaire et fourbe des sionistes, qui les qualifient d'antisémites, alors que ce sont les sionistes qui le sont, principalement.

Les Français ne sont pas antisémites, mais nos hommes politiques font de la surenchère sur ce sujet pour ne pas déplaire au cartel juif.

Il est remarquable que le terroriste de Copenhague soit d'origine palestinienne, formé dans les prisons danoises, comme les nôtres le sont dans les prisons françaises.

Nous subissons, en France, l'exportation sioniste du conflit entre Israël et la Palestine ainsi que son interprétation sioniste.

La vie politique actuelle est contaminée par deux sortes d'amalgames :

1) l'amalgame : antisioniste/terroriste antisémite;

2) l'amalgame : musulman/terroriste islamiste.

Les sionistes et les islamistes font leur lit, chacun à sa façon, sur ces 2 confusions qu'ils entretiennent savamment, les activistes musulmans ne sachant pas eux-mêmes discerner ces nuances, les vrais musulmans ne sachant pas se démarquer clairement.

Une confirmation se trouve dans une déclaration de Manuel Valls devant une assemblée de notables juifs, consécutivement aux récents attentats de Paris :

"Se dire antisioniste ou nier le droit à l'existence de l'Etat d'Israël en voulant éviter l'accusation d'antisémite n'est pas possible". Il met sur le même plan l'antisionisme et la négation du droit à l'existence d'Israël. Ce sont deux choses distinctes.

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