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Orwell l’a imaginé avec «1984», l’Ordre des Médecins français a osé le faire en 2023

Publié par Legrand  - Catégories :  #Santé-OMS

Orwell l’a imaginé avec «1984», l’Ordre des Médecins français a osé le faire en 2023

Comme tous les ans autour de Noël et pendant l’été, l’électeur détourne son attention civique de la marche de son pays, tout concentré qu’il est sur la taille de sa dinde ou de son tube de crème solaire. En coulisses, ses dirigeants le savent et profitent régulièrement de cette «fenêtre de tir» pour publier des annonces qui devraient propulser toute la population dans la rue en période habituelle. La semaine dernière, on apprend l’explosion des cas de cancer en France depuis trente ans. Pourtant, personne ne bouge une oreille estivale1. Cette semaine, c’est l’annonce d’une destruction systématique de toute médecine qui ne vous impose pas de médicaments industriels. Mais là, ce fut trop énorme pour le Docteur Éric Ménat, membre du comité scientifique de l’AIMSIB, qui a décidé de rentrer de vacances pour nous livrer ce message tout autant empreint de sagesse que d’érudition. Les Français vont méchamment souffrir demain si ces gens gagnent… Bonne lecture.

*

par Dr Eric Ménat

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) vient de publier un rapport sur «les Pratiques de Soins Non Conventionnels (PSNC) et leurs dérives».

Dès la lecture du titre, on comprend l’orientation de ce travail et le procès exclusivement à charge que le CNOM a réalisé contre ces «soins non conventionnels». Même le terme de «non-conventionnel» est par lui-même péjoratif et manipulatoire.

Ainsi, l’acupuncture est une médecine parfaitement «conventionnelle» en Chine et l’homéopathie fait partie des thérapeutiques officiellement reconnues en Inde. On constate dès le départ que la réflexion du CNOM se veut purement franco-française et rejette par principe toutes les pratiques officielles d’autres pays.

Je me pose donc la question : faut-il aussi rejeter les études scientifiques faites dans les autres pays et se regarder uniquement le nombril en permanence ou bien vivons-nous dans un monde «pluriel» où nous gagnerions à nous enrichir de l’expérience d’autres pays ?

Mais, c’est un autre débat et, si je me permets cet article au sujet du rapport du CNOM, c’est parce qu’avant tout j’ai été choqué de certaines conclusions et recommandations qui m’ont immédiatement fait penser au célèbre livre de Georges Orwell : «1984». Ce livre est un best-seller dans la plupart des pays du monde. Je l’ai même étudié pendant ma scolarité. C’est pour dire à quel point les pratiques et la société totalitaire qu’il dénonce sont sérieusement prises en compte par nos philosophes et beaucoup d’élites. Mais apparemment pas par les médecins du CNOM qui ont dû oublier de le lire ou bien qui ne l’ont pas compris.

Dans ce livre publié juste après la 2ème guerre mondiale, Orwell, contrairement aux idées reçues, ne fait pas la critique du nazisme ou du stalinisme. Il se réfère à la société qu’il connaît le mieux, la bien-pensante société anglaise d’après-guerre où il perçoit déjà les risques d’une pensée unique et de la manipulation des masses. C’est évidemment une œuvre de fiction dans laquelle l’auteur nous décrit à quoi pourrait ressembler un monde où toute pensée serait réellement l’expression de l’idéologie de la classe dominante. Il imagine que cela pourrait arriver en 1984 et beaucoup l’ont raillé, car en 1984, pas la moindre situation totalitaire dans les sociétés industrielles et démocratiques. Enfin en apparence !

La postface de l’édition publiée aux éditions Agone (celle qui propose la traduction la plus respectueuse du texte d’Orwell) nous dit : «Le véritable apport de ce roman d’anticipation est l’identification d’un type de société qui pourrait advenir si on laisse s’installer «l’esprit totalitaire». Une mentalité qui gagne plus facilement les classes sociales cultivées et les experts que les gens ordinaires».

Et c’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant le rapport du CNOM. D’ailleurs, qui sont les membres de ce conseil national ? Des médecins comme moi qui ont fait les mêmes études et qui ne sont ni plus ni moins savants qu’un autre. Ils ont juste décidé un jour de se présenter aux élections pour faire partie du Conseil de l’Ordre des Médecins. Pourquoi ? Pour certains, c’est sans aucun doute par altruisme, par envie d’être utile à leurs confrères en organisant la profession de médecin. Pour d’autres, comme on le voit en politique, c’est parce qu’ils ont des convictions, voire des croyances et qu’ils veulent les mettre en application, pensant que cela fera progresser la médecine, quitte à imposer leur vision par des lois voire des contraintes et des procès à ceux qui osent ne pas penser de la même façon.

En écrivant ces lignes, je ne peux m’empêcher de penser au compagnonnage qui a permis de construire des cathédrales et bien d’autres merveilles de technologie comme le Pont Neuf à Paris. Autant d’exploits pour l’époque tout en se respectant les uns les autres. Pourquoi, parce que les compagnons étaient des hommes libres qui accueillaient toutes les religions, toutes les nationalités et avaient des principes dont un des principaux était : «ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse».

Autant de principes qui n’existent plus aujourd’hui au CNOM où la fraternité parait être un gros mot et la con-fraternité s’écrit en 2 mots tellement certains médecins sont vraiment pris pour des «cons» et jugés indignes de poursuivre leur activité de médecin uniquement parce qu’ils ne pensent pas exactement comme l’impose la DOXA que veut établir le CNOM.

Nous sommes bien proches de «1984» !

Mais venons-en à ce rapport et à ce qui me fait réagir et me choque en tant qu’homme épris d’humanisme et de liberté, mais aussi en tant que médecin, profession que je vénère par-dessus tout. D’ailleurs, si on fait un petit retour en arrière, il y a un siècle, le médecin était respecté, considéré comme un notable et un homme de bien.

Depuis que le CNOM a été créé sous Vichy pour «régenter» la profession (et exclure les médecins juifs, ce qui offre une naissance sous de bien mauvais auspices pour ce Conseil de l’Ordre), l’image et la place du médecin n’a cessé de régresser dans la société. Non seulement il n’est plus respecté (mais est-il encore respectable ?), mais il est même attaqué en permanence. Les violences envers les soignants ne cessent d’augmenter sans parler des nombreux procès intentés par les patients. L’Ordre aurait-il failli dans sa mission ? On ne peut que le constater avec amertume.

Dans le rapport du CNOM sur les PSNC, on peut lire tout ce que dénonçait Orwell : «ce monde entièrement formaté par les organisateurs d’une société soumise aux lois de l’industrie» auquel Orwell oppose «tout ce qu’on appelle la nature». Comme le dit une des préfaces : «contre la religion du progrès qui domine la pensée politique du XXe siècle où la liberté tend à se confondre avec la simple puissance instrumentale», il rappelle qu’en «conservant l’amour de son enfance pour les arbres, les poissons et les papillons, on rend un peu plus probable un avenir pacifique et décent alors qu’en prêchant la doctrine qui veut que rien ne vaille d’être admiré en dehors de l’acier et du béton, on rend encore plus sûr encore que les humains n’auront d’autres exutoires pour leur excès d’énergie que la haine et le culte du chef».

Et c’est bien ce qui ressort de ce rapport.

Il commence, comme souvent dans le totalitarisme, par des mots de bonne volonté que nous pouvons tous reconnaître comme une évidence. Les rapporteurs veulent lutter contre les dérives sectaires (terme mis à toutes les sauces ces dernières années au même titre que complotisme ou extrême-droite qui sont les trois insultes brandies quand on a aucun argument à opposer à une personne avec qui on est en désaccord), contre le charlatanisme (mais qui décide qu’une telle pratique relève du charlatanisme ?), contre l’exercice illégal de la médecine et contre la perte de chance pour des malades en souffrance. Qui pourrait être opposé à d’aussi nobles desseins ?

La question n’est donc pas le but, mais le moyen pour y arriver. D’ailleurs, je pense que nous sommes tous d’accord avec le CNOM sur ses buts, même moi.

Mais pour les solutions proposées, c’est une autre paire de manches. Il faudrait des centaines de pages pour détailler et expliquer les risques encourus par nos sociétés si les propositions du CNOM étaient mises en place par le législateur. Je vais donc simplement soulever celle qui me parait la plus caricaturale et parmi les plus dangereuses :

Page 41 : «Le CNOM a réitéré sa demande auprès du législateur de prendre une disposition dans le code de la santé publique réservant l’utilisation professionnelle pour les seules professions médicales du terme «médecine», auprès du public».

En réalité, j’ai toujours pensé qu’il n’existait qu’UNE SEULE MÉDECINE : celle qui soigne, qui soulage et parfois arrive à guérir et surtout qui aide le patient à mettre en place une prévention des maladies graves tout en lui permettant de devenir acteur de sa propre santé.

Pour l’Ordre, la médecine chinoise, la médecine ayurvédique pour ne prendre que ces deux exemples ancestraux ne devraient plus avoir le droit d’utiliser le terme de «médecine». Mais qui serions-nous pour leur interdire cela alors que ces approches thérapeutiques sont utilisées par des milliards de personnes sur terre ?

Ne seraient-ce pas les prémices d’une société totalitaire, celle où quelques personnes qui se pensent plus savantes remettent en question des pratiques millénaires ?

La seule médecine qui semble trouver grâce aux yeux du CNOM est la médecine chimique et soi-disant scientifique qui n’existe pourtant que depuis 50 ou 60 ans en réalité. Quelle est cette position pleine de présomption et de rejet de l’autre si ce n’est celle dénoncée par Orwell dans son roman et qui semble passer ici de l’anticipation à la réalité ?

Allons plus loin dans cette réflexion

Je suis médecin depuis plus de 30 ans. Et en 30 ans, la moitié des médicaments chimiques qui étaient la norme au début de mon exercice ont disparu, car reconnus comme inefficaces, voire dangereux. Combien de scandales sanitaires à cause de ces mêmes médicaments chimiques qui avaient reçu l’aval de ces mêmes scientifiques qui rejettent avec violence l’acupuncture ou l’homéopathie qui pourtant n’ont jamais tué la moindre personne.

Inversement, combien de morts ou d’infirmes à cause du distilbène, de la thalidomide, du médiator ou des opioïdes ?

Je suis tout à fait d’accord avec mes confrères du CNOM sur un point : les pratiques non-conventionnelles que je préfère appeler médecines «naturelles» ou «traditionnelles» ont besoin de balayer devant leur porte. Il y a des pseudo-thérapeutes qui font et disent n’importe quoi dans ce domaine. Mais quelques brebis galeuses doivent-elles faire rejeter totalement et définitivement ces pratiques ? Faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? Et surtout, que devrions-nous penser alors de l’allopathie et des allopathes qui sont à l’origine de bien plus de scandales sanitaires que les médecines traditionnelles. Personnellement, je ne les rejette pas en bloc, car ces affaires sont dues à quelques personnes et on ne doit pas rejeter cette médecine «moderne» pour autant. Alors pourquoi veulent-ils rejeter les homéopathes et les acupuncteurs qui, pourtant, ont fait les mêmes études et ont le même diplôme qu’eux ?
Alors oui, les médecines traditionnelles doivent devenir plus rigoureuses et peut-être s’organiser pour éviter les dérives, mais l’allopathie n’a pas de leçons à leur donner, bien au contraire.

Et si le terme «médecine» devait être, un jour, réservé à la seule médecine chimique, ce serait une régression dramatique pour l’avenir de notre société et cela m’apporterait une grande inquiétude sur la façon dont seraient soignés nos enfants et nos petits-enfants.

Car tous les 10 ans, les protocoles qui sont la norme en médecine allopathique sont amenés à changer. Ce qui était vrai il y a peu est considéré comme une hérésie scientifique 10 ans plus tard.

Certains vont dire que c’est la preuve que la science évolue et se remet en question. C’est vrai, mais à quel prix ? Et surtout, comment peut-on affirmer comme le suggère le CNOM que seules les thérapeutiques suffisamment éprouvées ont droit de cité ? Que veut dire «suffisamment éprouvées» quand 10 ans plus tard elles sont remises en question voire rejetées ?

Je ne leur jette pas la pierre. Les progrès sont faits d’essais, d’erreurs et de changements de paradigme. Mais si on peut accepter cela, comment peut-on accepter que ces mêmes médecines très «approximatives» puissent rejeter avec autant de violence des médecines ancestrales au point de leur refuser l’appellation de «médecine» ?

Car contrairement à l’allopathie, l’acupuncture existe depuis plus de 2000 ans et si les protocoles ont pu évoluer depuis en fonction des découvertes de la physiologie du corps humain, les méridiens, les points d’acupuncture sont les mêmes depuis 2000 ans. De la même façon, les découvertes d’Hahnemann sur l’homéopathie sont toujours d’actualité plus de deux siècles plus tard.

On pourrait apprendre l’homéopathie aujourd’hui en lisant «l’Organon», la «bible» écrite par ce génie qu’était Hahnemann. Et en même temps, l’homéopathie se renouvelle et évolue en faisant naître des nouveaux remèdes à partir de molécules qui étaient inconnues lors de l’invention de l’homéopathie. Mais les bases restent les mêmes.

Les esprits chagrins vous diront que ces 2 exemples suffisent à prouver que ce sont des méthodes d’un autre temps puisqu’elles n’ont pas évolué alors que la science a fait d’énormes progrès depuis, et que nous avons compris la cause de nombreuses maladies ces dernières décennies. Mais peut-être que tout le débat se trouve là. Est-ce que l’acupuncture qui soignait les malades il y a 1000 ans peut encore soigner ceux d’aujourd’hui avec la compréhension des maladies qui est la nôtre ? Comment les soins apportés aux malades par Hahnemann en XVIIIe siècle pourraient être encore utiles au XXIe siècle avec les progrès de la science ?

Et si ces approches ancestrales ne soignaient pas des maladies (inconnues à l’époque), mais des malades ? Et si toutes les «médecines» que dénonce et rejette le CNOM n’étaient pas destinées à soigner des maladies, mais à donner au corps, au patient, la possibilité de se «guérir» lui-même ?

Évidemment, c’est un concept peu acceptable pour le scientifique qui doit absolument pouvoir démontrer cela dans des éprouvettes ou sur l’animal. Oui, mais voilà, si une médecine, si un traitement dépend du patient et non de sa maladie, alors il est impossible de l’étudier sur la paillasse d’un laboratoire. Et pire, il est impossible d’en faire un business rentable. Et si au lieu de se combattre, de se rejeter, toutes ces méthodes de soin unissaient leur savoir, leur expérience, afin de mieux soigner les maladies ET les malades ? Car je le répète, il n’existe qu’une seule médecine, celle qui soigne. Et peu importe le moyen d’y parvenir à partir du moment où chaque choix thérapeutique est fait dans l’intérêt exclusif du malade (et pas des actionnaires) et avec un principe de base trop souvent oublié :

PRIMUM NON NOCERE.

Pour ne pas alourdir mon message, je ne vais pas aller plus loin dans mon analyse critique de ce rapport. Je vous recommande de le lire en entier et avec attention. Voici le lien pour le télécharger. À sa lecture, vous comprendrez que ce rapport a pour but d’influencer le législateur (donc les députés) afin d’inscrire ces propositions dans la loi.

Pour ceux qui connaissent mal le fonctionnement du CNOM, il faut savoir que ces visions totalitaires sont déjà appliquées par les tribunaux de l’Ordre. Pourquoi ? Parce que les chambres disciplinaires du CNOM ne respectent pas et n’ont jamais respecté les droits de l’Homme. En effet, ce sont les mêmes personnes qui vous accusent d’une faute puis qui vous jugent pour cette faute. On ne peut pas faire pire en termes de partialité et d’injustice.

Mais le CNOM veut aller plus loin : inscrire ces propositions dans une loi nationale afin de pouvoir mieux poursuivre et interdire d’exercer toute personne qui ne les respectera pas. À quoi cela peut aboutir ? À la disparition totale de toutes les approches non «conventionnelles» en France. Les docteurs en médecine n’auront plus droit de les utiliser. Aucun médecin ne pourra vous prescrire de l’homéopathie ou des huiles essentielles, ni vous faire de l’auriculothérapie par exemple. Seuls les non-médecins pourront éventuellement les pratiquer, mais avec tant de contraintes et de risques juridiques que ces pratiques disparaîtront définitivement.

Est-ce bien le système de santé que vous voulez pour vos enfants et vos petits-enfants ? Si ça vous convient, alors rendormez-vous braves gens, exactement comme les habitants du pays imaginé par Georges Orwell.

En revanche, si vous croyez encore à la liberté, je vous invite à signer cette pétition2 : et surtout à contacter votre député pour lui faire part de votre désaccord avec ces positions.

Les médecins, les soignants, ne sont pas assez puissants ni assez nombreux pour les influencer. C’est aux patients, aux usagers de la santé, au peuple de se mobiliser pour décider quel avenir ils veulent pour leurs enfants.

C’est votre liberté qui est en jeu, n’en doutez pas.

Je voudrais vous partager un extrait de la 4è de couverture du livre «1984» que je vous propose de méditer : «Winston sentit son cœur lui manquer à la pensée de la puissance démesurée qui était déployée contre lui, à la facilité avec laquelle n’importe quel intellectuel du parti le remettait à sa place au moyen d’arguments subtils qu’il serait incapable de comprendre, et plus encore de contrer. Et pourtant il avait RAISON et ils avaient TORT. Il fallait défendre les évidences, les platitudes, les vérités. Le monde physique existe, ses lois ne changent pas. Avec le sentiment d’énoncer un axiome important, il écrivit : la liberté est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Si cela est accordé, tout le reste suit».

Orwell avait situé son roman d’anticipation en 1984. À vous de faire qu’il ne devienne pas une réalité en 2024.

Dès 1949, il faisait le constat que c’est surtout chez les intellectuels que les idées totalitaires ont pris racine. C’est donc au peuple de les contrer. Sans vous, nous allons, dans le domaine de la santé (mais aussi dans d’autres domaines comme celui du climat) aboutir à des pratiques telles que le «contrôle de la réalité» et la surveillance du «crime de pensée» comme l’explique Orwell. Il nous rappelle que «ce qu’il y a de véritablement effrayant dans le totalitarisme, ce n’est pas qu’il commette des atrocités, mais qu’il s’attaque au concept de «vérité objective»».

Il ne faut donc pas se tromper d’ennemis. Je ne compare pas la situation actuelle avec le nazisme ou le stalinisme. Je parle de ce risque totalitaire parfaitement décrit par G. Orwell qui pourrait naitre dans des sociétés qui se disent démocratiques. À vous de décider dans quel monde vous voulez vivre et quels soins vous aimeriez que l’on vous propose à l’avenir !

N’oubliez pas que certains ne songent qu’à «réformer par le haut» et ne rêvent que «d’un monde ordonné, un monde fonctionnel …». Orwell, en dénonçant cela, y oppose les communautés où prévalent les relations personnelles. Où «une étreinte, une larme, un mot adressé à un mourant peuvent receler une valeur intrinsèque». Au même titre que la plupart des médecines traditionnelles, que le CNOM veut faire disparaître et qui, pourtant, ne cherchent qu’à mettre l’individu, l’humain en avant et non pas le considérer uniquement comme un simple malade.

Moi, c’est dans ce monde-là que je veux vivre, empli de fraternité, de sagesse, de beauté et d’amour. Et vous ?

Dr Eric Ménat,
Juillet 2023

*

Médecin Généraliste à orientation Homéopathie et Phyto-aromathérapie
Diplômé d’Homéopathie par la Société Médicale de Biothérapie (SMB)
Diplôme Universitaire de Diététique et Maladies de la Nutrition (Faculté de Médecine de Rennes)
Diplôme Universitaire de Génétique et Immunologie (Médecine Prédictive) (Faculté de Médecine de
Clermont-Ferrand)
Diplôme Universitaire de Carcinologie Clinique (Faculté de Médecine Paris – IGR de Villejuif)
Enseignant dans le cadre du Diplôme Universitaire de Phytothérapie auprès des Facultés de
Montpellier, de Besançon et de Grenoble.
Membre du Comité de Rédaction de la revue «Phytothérapie Européenne» sous la direction de
Danielle Roux.
Membre d’honneur de la Fondation Dr Catherine Kousmine
Président de l’Association Santé Environnement Sud-Ouest (ASESO) antenne régionale de l’ASEF
(Association Santé Environnement France)
Membre d’Honneur du Collège Médical de Nutrition Comportementale (CMNC)
Auteur de nombreux livres autour de la santé et de la nutrition

source : AIMSIB

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