Séjour en France et en Russie : Mes observations

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par Daniela Asaro Romanoff

La différence entre la France d’aujourd’hui, plus précisément sa capitale, et la Russie, où je me suis rendue récemment, est énorme.

Je suis une personne religieuse et communicative, qui a gardé ses valeurs, même si elles s’écroulent.

 Je me rends habituellement en France, dans les Couvents, qui accueillent des gens, et je voudrais m’adresser à une Sœur ou au Prêtre qui célèbre la Messe.

Mission impossible !

Quo vadis Ecclesia Catholica?

Dans certains Couvents de la Capitale française, les pensions religieuses sont devenues des hôtels.

Si on demande, ils disent qu’il n’y a pas de service spirituel.

Je me trompe, peut-être, mais j’espère qu’il existe une liberté d’expression.

Est-elle, peut-être, une Église engagée dans la mondialisation ?

Tout cela éclipse également la beauté de Paris.

Génétiquement prédisposée, instruite par mon père, je ne voyage jamais comme une touriste, car on apprend beaucoup quand on comprend l’identité de la ville et de ses habitants.

On a appris beaucoup dans les milieux religieux, mais maintenant non plus…

Il y a des Églises, qui sont très actives à Paris en ce qui concerne l’aspect religieux et l’aspect culturel, mais certains Couvents et Monastères ont été «réduits de moitié» …

Tout cela s’est produit après 2016, mais je peux me tromper …

Il semble qu’il s’agisse d’une histoire sans fin, et qu’elle soit probablement aussi la cause de cette aliénation spirituelle décrite ci-dessus.

Trop de personnes dans la ville sont abandonnés à elles-mêmes, trop d’endroits sont en décrépitude : la gare routière … .

Il est évident que les personnes d’origine russe, qui ont un cœur russe, ne soient pas les bienvenues dans certains milieux en France.

Mes origines, actuellement, me créent des problèmes, les pensions religieuses n’ont pas de chambres disponibles, etc. etc.. .

Si quelqu’un dit qu’il est d’origine russe, de nombreux amis disparaissent.

Merci, Président Emmanuel Macron!

On parle maintenant des milieux russes en France, ceux de la capitale.

On s’est souvenu le 3 septembre, dans l’Église orthodoxe russe de Paris, des victimes de l’école de Beslan, c’était en 2004, c’était les trois premiers jours d’école…

J’ai ressenti dans la Communauté orthodoxe russe cette chaleur humaine qui fait défaut dans d’autres milieux religieux.

Pendant que nous prions, j’ai ressenti l’énergie de ces victimes innocentes de Beslan, elles existent d’une manière différente et elles nous encouragent à continuer, malgré toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontés chaque jour.

C’est sur le territoire russe à Paris, à l’Ambassade de la Fédération de Russie, qu’une personne d’origine russe se sent enfin comprise.

Là, on peut enfin parler librement, trouver des gens qui écoutent.

On m’a offert également un bon thé, que les personnes italiennes, ceux qui m’ont marginalisée, m’avaient conseillé de refuser, car il pourrait être empoisonné. Le poison s’est propagé en dehors des territoires russes, où existent des gouvernements contre l’être humain, qui dénaturent l’être humain, torturent son identité et sa famille.

A cause de cette Europe folle, nous avons presque tous des familles ennemies, la guerre est aussi dans les familles.

Nous sommes dans une guerre sournoise et non déclarée.

Nous, les Russes, avons pour mission de gagner la guerre déclarée et la guerre non déclarée, afin que les valeurs humaines et spirituelles puissent subsister sur cette terre.

Nous luttons pour chacun d’entre vous, même pour ceux qui nous marginalisent.

Notre cœur est grand, nous savons pardonner, même si c’est difficile.

Qui peut mieux comprendre le peuple russe ? Ce sont les peuples africains, les peuples d’Amérique latine comprennent et tous les autres peuples  ui n’ont pas encore été dévastés par le matérialisme aberrant.

Daniela Asaro Romanoff

Traduction : professeur Saber Othmani