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10 Mar

La fin de la Vème République?

Publié par Legrand

La fin de la Vème République?

mon commentaire :

http://www.fillon-versailles.fr/philippe-auberger.


Philippe Auberger (rapporteur à l’Assemblée nationale) dénonce un coup d’Etat institutionnel au sujet de « l’affaire » Fillon qui n’en est pas une.
Le retour à la proportionnelle serait une juste mesure car l’Assemblée doit entendre tous les représentants du peuple. Ceci ne met pas en cause la Vème République, mais la mettrait en conformité avec la réalité du pays. Première chose.
Seconde chose, ce sont les errements des hommes politiques qui sont à l’origine de la montée du FN et s’ils avaient pris en compte certaines de ses observations plus tôt, nous ne serions sans doute pas dans les difficultés que nous connaissons aujourd’hui. Car les hommes politiques ne sont pas à l’écoute du peuple mais prétendent penser à sa place et les médias sont là pour lui inculquer la pensée conforme.
Troisième chose. La lettre de Philippe Auberger confirme que ce n’est pas le système qui est en cause, mais les hommes qui s’en servent à leur profit. Les hommes politiques ne sont pas des saints, on ne leur demande pas d’en être, mais seulement d’être honnêtes et de respecter la loi. Ils ne sont pas tous pourris, fort heureusement. Notre pays croule sous les lois mais cela ne rend pas la vie publique et sociale meilleure, bien au contraire.
Le PNF a été créé par Hollande et Taubira par décret, il répondait au cas Cahuzac et visait les affaires financières avec comptes à l’étranger, difficiles à élucider. Dans le cas Fillon, le PNF est instrumentalisé pour assassiner un candidat, il est sous les ordres du ministre (et du président de la République). La campagne électorale est pourrie par l’atmosphère délétère véhiculée par des médias subventionnés par le ministère de la culture. En 2016, Le Monde a perçu 5 438 216 euros (à comparer avec le salaire de Penélope sur 15 ans) et les journalistes bénéficient d’avantages fiscaux. Le parti socialiste brandit l’outil du moralisme qui ne sert qu’à aveugler le bon peuple complètement désinformé et ignorant des procédures juridiques de la République.
On assiste à un détournement des votes des Français : le résultat de la primaire de droite et du centre est faussé par un procès abusif fait à son champion et le résultat de la primaire de gauche est faussé par l’introduction d’un candidat préfabriqué pour un électorat formaté par les médias subventionnés, un pur produit de marketing au service des multinationales, sous l’égide de Bruxelles, de Washington et de Wall-Street. Grandiose entourloupe à la Une de tous les magazines.
Le principe de la Primaire est encore un ajout à la Constitution et ce qui apparaît, c’est la diversité d’options au sein d’un même parti alors qu’il devrait y avoir, au sein du même parti, l’unanimité sur les grandes questions économiques et géopolitiques, les questions de société pouvant être soumises à référendum. Ceci ne fait que témoigner des ambitions personnelles et de la course au pouvoir.
C’est l’éternel problème de la fin et des moyens : la prise de pouvoir est la fin alors que ce devrait être le moyen de donner vie aux idées qui animent le parti. Chacun tire à hue et à dia. Le système démocratique est vicié par le jeu politique des uns et des autres.
C’est là que réside la perversion de la classe politique et elle est indépendante du numéro que porte la République.
Au lieu de changer de République, peut-être faudrait-il cesser de subventionner des médias, par ailleurs entre les mains de milliardaires qui imposent leur façon de penser aux journalistes.
Ce que je veux dire, c’est que le problème n’est pas une énième République ou pas : dans tous les cas de figure, les partis politiques savent manoeuvrer pour faire ou défaire des alliances, quelque soit le numéro de la République. On le voit bien tant au niveau du PS qu’au niveau des LR : le grenouillage a rarement été aussi intense. Il ne s’agit que de la préparation des Législatives, on ne parle pas des options politiques, elles sont secondaires puisque la politique convenue est la soumission à Bruxelles et à Washington.
Le pire, c’est qu’étant donné la difficulté d’être un homme politique, actuellement, les gens intelligents s’en détournent et préfèrent mener une vie différente. Je me demande d’ailleurs comment se fait-il qu’au vu des difficultés économiques et géopolitiques que nous connaissons, ils déploient autant d’énergie à s’entre-déchirer pour arriver au pouvoir : la tâche est rude et lourde, sauf s’il suffit de se soumettre aux instances déjà citées. J’ai déjà évoqué ce que je pense de cette soumission…
 

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