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22 Jan

Solidarité ou fraternité? (par Marie-France de Meuron)

Publié par Legrand

Solidarité ou fraternité? (par Marie-France de Meuron)
Solidarité ou fraternité ?
 

par Marie-France de Meuron.

Un lecteur a attiré mon attention sur le fait que « La solidarité comprend la notion d’intérêt et de réciprocité ; et donc les appels à la solidarité ne me font pas rire parce qu’automatiquement et quels qu’ils soient, ils excluent ceux qui ne peuvent contribuer au bon fonctionnement du contrat social ».

Effectivement, la définition de solidaire selon Wikipédia le confirme : « Se dit de personnes qui sont ou se sentent liées par une responsabilité et des intérêts communs« . Cette définition en est devenue un slogan lancé à tout va actuellement pour imposer le masque ou le vaccin, même si des médecins rigoureux prouvent les risques voire les dégâts de ces deux moyens inclus dans les mesures « sanitaires ». Dans le vocable « fraternité » l’étymologie souligne bien le terme de « frère ». L’élan fraternel veut qu’on donne le meilleur à son frère. Un autre terme plus adéquat lorsqu’il est exprimé par des femmes – mais peu usité il est vrai – est la « sororité » quand il s’agit d’un élan venant d’une sœur. Dans cette dimension sororale ou fraternelle, la générosité prend la première place et laisse de côté la notion de responsabilité, de contrat que la solidarité nous inflige.

Ce glissement des mots est apparu fortement ces temps pour imposer une nouvelle mentalité à la population. Un exemple tragique nous en est donné dans cette vidéo. Scènes poignantes de dames âgées qu’on enferme pour 14 jours après un test PCR. La dictature du geste est sans appel alors que l’aînée est très consciente du verdict qu’elle apprend abruptement et exprime clairement sa détresse.

 

Une autre dimension dramatique, c’est de percevoir à quel point les soignants, du médecin aux infirmières et aides-soignantes, se coupent complètement de leurs compassions et de leurs empathies.

Cette attitude fait aussi partie de la distanciation qui de concrète passe à affective et psychique, à quoi on peut rajouter, pour ceux chez qui cette dimension a encore un sens, spirituelle.

Marie-France de Meuron

source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch/

commentaire :

La signification des mots est très importante. Les francs maçons ne sont frères qu'entre eux. Normal : ils ne descendent pas du Père éternel, mais sont les fils de Satan, les ennemis acharnés du christianisme. Ils se rient aujourd'hui du "Grand Architecte de l'Univers" qu'ils nommaient ainsi fièrement autrefois. Ils ne sont en fait que des "confrères" (sans jeu de mot) dans la limite de ce qui les associe.

Pour ceux qui admettent une même paternité ontologique pour toute l'humanité, quel que soit le nom donné à la déité qui réunit les différents peuples, il est évident que l'essence de la fraternité est universelle car nous sommes tous les rayons d'un même soleil ou les émanations d'une même conscience universelle, immuable et éternelle (la barbe et le trône ne sont pas indispensables). Les différenciations ne viennent que de ceux qui les décrètent. Les enfants non conditionnés et de couleur différente ne font aucune distinction entre eux. Les animaux adoptent les enfants des humains et les bébés des autres espèces. Ce sont les concepts qui créent les différenciations. Et par-delà les concepts, les significations qu'ils recouvrent à tort ou a raison. C'est ainsi et c'est ce qu'il faut comprendre, assimiler et dépasser.

Par ces mesures discriminatoires (par exemple confiner une personne asymptomatique, donc non malade et parfaitement consciente), je vois une volonté délibérée de casser le lien social, de dresser les uns contre les autres (les anti-masques contre les pro-masques, les libertaires contre les soumis, etc), la liste est longue et peut-être enrichie chaque jour. Toutefois, on est toujours libre de ne pas se sentir de fraternité avec certaines gens indélicats, même si on leur concède la même descendance ontologique. Aimer les autres est générique, mais on n'est pas obligé d'aimer tout le monde, le tout est de n'avoir pas de haine (malgré tout, puisque ma haine ne ferait de tort qu'à moi-même, par la sécrétion de fiel qui m'indisposerait).

Pour ce qui est de la solidarité, l'intention est claire : il convient de culpabiliser ceux qui ne joueraient pas le jeu exigé par ces pervers. Le drame se complique quand les gens soumis se changent en zélateurs et donc en collaborateurs. Ceux qui ne se montrent pas "solidaires" sont punissables (par des amendes sévères). On retrouve les rouages du nazisme, nous sommes bien sous une dictature totalitariste qui ne cesse d'être peaufinée chaque jour qui passe.

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