Avis de disparition

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Quand Nietzsche dit que Dieu est mort, il s’agit d’une certaine représentation de ce dieu tout puissant, omnipotent, incarnant la morale. Il est représenté sur terre par les ministres de l’église, le clergé. C’est de la morale imposée par ce clergé, souvent proche du pouvoir, que Nietzsche s’est libéré et de ce personnage siégeant quelque part dans le ciel qui vous épie, vous condamne, vous excommunie, etc.

Puis l’anticléricalisme a fait le reste jusqu’à la loi de 1901 qui met fin à la domination religieuse sur les institutions. Avec le siècle des Lumières, on était en droit d’attendre une spiritualité laïque puisque le nouvel adage était que la religion n’a pas le monopole de l’humanisme. En fait d’humanisme, voire de spiritualité profane, nous avons eu droit à la révolution française marquée autant par la liberté et la devise républicaine que par l’invention de la guillotine. On avait érigé le culte de la Raison, au nom de laquelle on coupait les têtes.

Il y a une dimension particulière dans ce refus de la religion et de son dieu,  il est davantage que l’athéisme, l’absence de croyance. On est toujours libre de croire ou de ne pas croire, on peut ne pas croire, mais tout de même respecter ceux qui croient : on peut encore dialoguer. Or, ce refus est augmenté de la croyance qu’il ne faut pas croire, c'est-à-dire que le doute n’est plus permis, qu’il n’y a plus rien à dire ni à apprendre sur le sujet. Par conséquent, l’homme n’est plus limité, il est son propre Dieu conquérant, les garde-fous sont supprimés et ceux qui les brandissent sont vilipendés, discrédités et traités en ennemis irréductibles. C’est la position des francs maçons qui, derrière une façade de spiritualité profane humaniste, ont en réalité adopté la posture de Satan et qui n’ont d’autre but que de détruire la chrétienté. C’est toute la différence entre la laïcité respectueuse des religions et la laïcité sectaire qui fait voter les lois contrevenant aux traditions sociétales et familiales, qui donnent libre cours à ce que la religion proscrit, notamment au plan sexuel. C’est la destruction de la cellule familiale.

André Comte-Sponville, philosophe et franc-maçon, entretient cette idée banale et dépassée que « Dieu n’existe pas ». Evidemment qu’il n’« existe pas », il n’est pas soumis à des contingences existentielles. L’hindouisme explique clairement la situation : la conscience individuelle, qu’on peut rapprocher de l’âme, est une émanation de la conscience universelle, éternelle et immuable. L’homme vit dans la dualité et la souffrance tant qu’il ne comprend pas que sa libération se révèle quand sa conscience vibre au rythme de cette conscience universelle et s’en rapproche jusqu’à se fondre avec elle. Ceci démontre que le rôle de Satan est mensonger, au lieu de libérer l’individu, Satan l’asservit. Ainsi, le péché n’est pas tant l’écart avec la morale que le refus de vivre dans l’harmonie vibratoire de la spiritualité vraie. Cela rejoint la pensée de Kierkegaard qui disait (en gros) que le contraire du péché, ce n’est pas la vertu ou le respect de la morale, c’est la foi, l’acceptation de l’existence dans l’unité de l’être. Conséquemment, la franc-maçonnerie est complètement dénuée de spiritualité, elle n’est que mascarade.

A l’école primaire, on apprenait que le progrès technique libère l’individu. A l’époque (dans les années 50), c’était vrai. Ce ne l’est plus aujourd’hui, la technologie nous asservit et nous consentons à cet asservissement. Ce faisant, c’est l’esprit de Satan qui nous gouverne, car il est détruit l’humain, en fait un zombie, obnubilé par la consommation et l’hédonisme ravageur. Les individus dominants s’approprient les instruments du pouvoir afin de réduire les autres à leur merci. A cet effet, les inventions technologiques constituent les instruments parfaits pour instaurer une dictature basée sur la négation de l’humain et du spirituel.

Nous nous trouvons à un point délicat car la dictature se peaufine chaque jour davantage et il est temps que les peuples reprennent en main leur destinée.