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07 Dec

Craindraient-ils un 1789 bis ?

Publié par Legrand

Craindraient-ils un 1789 bis ?

https://reseauinternational.net/craindraient-ils-un-1789-bis/

 

par La Plume du Citoyen

Qu’est-ce qui a poussé le pouvoir politique à inciter fortement les Français à rendre des armes qui rouillaient tranquillement à la cave ou au grenier depuis bien longtemps ?

Y-aurait-il des informations circulant sous le manteau et faisant craindre à ces gens là que le « ras le bol » des Français a atteint son plus haut niveau, qu’ils considèrent que la coupe est pleine et qu’il est temps de dire NON ?

Nombreux sont ceux qui en ont assez d’être pris pour des imbéciles entre une insécurité croissante, une immigration sauvage volontairement incontrôlée, la destruction du système de santé (hôpital, médecine de ville, désertification médicale …), un gaspillage éhonté de l’argent public, l’asservissement à l’hégémonie américaine, la mise en danger de la France par son implication dans un conflit qui ne la concerne pas…

La liste est longue sans oublier les rafales de 49.3 prouvant l’incapacité du gouvernement à dialoguer avec les représentants du peuple pour établir des compromis et de ce fait contraint de faire passer en force ses textes. Que dire des projets de lois déposés en procédure accélérée, du mépris du pouvoir exécutif pour le Parlement…

Les Français en ont assez et le fait qu’ils disposent de quelques pétoires à la maison fait peur à cette classe politique qui détruit la France au profit des intérêts de la finance anglo-saxonne. Et si la peur d’être engloutis dans la mondialisation sauvage, broyés dans l’effondrement du monde occidental poussait les Français à relever la tête et dire non à cette politique ?

N’est-ce pas là précisément la raison profonde pour laquelle les Français ont été incités à rendre le vieux fusil de l’arrière grand-père qui a combattu les Prussiens à Gravelotte ou à Bazeilles ou un bon vieux Lebel du grand-père rescapé des tranchées de l’infranchissable ligne Maginot (!) voire le Mauser au canon rouillé dépourvu de munitions oublié au grenier que le père a récupéré dans la cour de la ferme au fin fond de la Normandie un certain jour de juin 1944 ?

Question à Monsieur le ministre de l’intérieur :

Combien de Kalachnikovs ont été récupérées ?

Un article très intéressant paru sur le site de l’Union française des amateurs d’armes

***
Armodromes : Des millions d’euros à la ferraille

par Jean Pierre Bastié, président de l’UFA

Les chiffres ont parlé, l’opération montée par le ministère de l’Intérieur pour l’abandon volontaire des armes non déclarées, a permis à l’État de collecter plus de 150 000 armes en une semaine.

Pourquoi me direz-vous demander aujourd’hui à la population française de rendre des armes qui dormaient, inoffensives, au fond des caves et des greniers ? La réponse nous la devons au SCAE : « on a demandé aux français de rendre les armes pour éviter qu’on les leurs vole ». Un concept pour le moins surréaliste qui donnerait à rire s’il n’avait pour conséquence la destruction de biens privés.

Ils ont eu peur !

Pourquoi les Français ont-ils mis tant de zèle à remettre à l’État des armes conservées dans leurs familles depuis des générations. Tout simplement parce que les agents du ministère de l’Intérieur ont distillé la crainte, pour ne pas dire la terreur, par le biais de médias interposés.

En diffusant des informations sur d’hypothétiques amendes à plusieurs chiffres et des peines de prisons de plusieurs années la presse a effrayée les plus fragiles qui se sont empressés de se mettre en règle, quitte à ramener sur les sites dédiés des armes exemptes des contraintes réglementaires.

Personne n’a expliqué aux déposants qu’une partie de leurs armes dont certaines avaient une grande valeur, pouvait être conservées sans condition. Les sabres, les épées et les baïonnettes ne sont plus considérées comme des armes, mais comme des antiquités militaires. N’importe quel individu majeur peut en disposer librement.

Personne n’a prévenu les Français venus en nombre rendre des fusils de chasse, que les armes de chasse à canon lisse acquises avant 2011 étaient libres et ne nécessitaient ni d’être enregistrées ni données à l’État pour destruction.

Enfin on a omis de leur dire que des milliers de ces armes apportées pour la destruction pouvaient être vendues à des armuriers pour des sommes coquettes.

Au bout du compte, si l’on s’en réfère aux chiffres annoncés, le ministère de l’intérieur a gagné sur le plan médiatique. Mais les Français ont très lourdement perdu sur le plan financier.

Des finances gaspillées

Les informations et les photos qui circulent en provenance des points de collecte évoquent des centaines et plus vraisemblablement des milliers d’armes de collections, rares et chères abandonnées à l’État. En ces temps difficile où les prix des biens de première nécessité flambent allègrement, nombreux sont les déposants qui en toute naïveté ont perdus des centaines voir des milliers d’euros en offrant à la destruction une partie de leur patrimoine familial.

Voici quelques exemples relevés ici et là : un revolver Mod. 1874 (valeur plus de 1000 €), un sabre de cavalerie légère AN XI (valeur 7 à 800 €), un magnifique fusil Beretta (valeur 3000 €), une Winchester commémorative Lone Star (1000 €)… Des témoignages de ce type l’UFA en reçoit sans cesse depuis le début de la campagne.

Aux armes anciennes historiques il faut rajouter les armes des deux premières guerres mondiales, qui vendues à des armuriers détenteurs des autorisations nécessaires auraient pu rapporter une petite fortune : FG 42 (valeur 50 000 €), fusil d’assaut conçu pour les troupes aéroportées allemandes lors la seconde guerre mondiale, carabines US M1, fusils 98 K, pistolets semi-automatiques C96, P08 et P38…

Des dizaines, des centaines de milliers d’euros perdus par méconnaissance de la loi et des alternatives à la destruction.

Les armes de valeur patrimoniales destinées aux musées

Le SCAE nous promets que ses experts trieront les armes avant destruction et que les armes rares, à grande valeur patrimoniale seront conservées et données à des musées.

Mais ce tri, s’il a lieu, où mettra-t-il le curseur. Un fusil Chassepot est une arme de collection, mais tous les musées en ont. Idem pour la plupart des pistolets et des revolvers réglementaires français.

Ironie du sort pendant que nous pleurons la perte d’armes historiques, issues d’un glorieux passé militaire, le bruit des Kalashnikovs résonne une fois encore dans le Sud de la France.

source : La Plume du Citoyen

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