Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

28 May

Les travaux de recherche sur l’évolution du climat ne cesseront jamais

Publié par Legrand  - Catégories :  #Théorie du réchauffement

Les travaux de recherche sur l’évolution du climat ne cesseront jamais
 
par Jacques Henry (ancien chercheur au CNRS)

Lorsque je fus intégré à une équipe d’universitaires au sein du centre de recherches de Rhône-Poulenc Agro à Lyon j’allais souvent discuter avec des chimistes qui réalisaient des synthèses de molécules nouvelles et lorsque celles-ci semblaient prometteuses ces mêmes chimistes chargeaient des techniciens responsables de l’unité «quart-grand» de synthétiser par exemple un kilo d’une molécule donnée. Dans le laboratoire de synthèse les flacons, les ballons, les petites colonnes à reflux,… étaient des modèles miniatures. Les techniciens de l’atelier «quart-grand» disposaient des données recueillies par le chimiste et calculaient le dimensionnement des gros ballons, des grosses colonnes à reflux et des filtres qui permettaient de recueillir les intermédiaires de synthèse. Les données thermodynamiques étaient très importantes car tout mauvais calcul pouvait être désastreux. D’ailleurs l’accès à cet atelier était interdit pour des raisons de sécurité et seule l’observation était possible de l’extérieur à travers une baie vitrée blindée. Tout mauvais calcul de la succession des étapes de synthèse pouvait être catastrophique hormis le coût de l’opération. Parfois une différence d’un quart de degré de la température d’un ballon de verre épais de 10 litres était critique…

C’est exactement l’erreur que commettent les climatologues de salon. Le système Terre + océans + atmosphère est un gigantesque réacteur chimique dont ces climatologues souvent auto-proclamés ignorent le fonctionnement intime car il est très compliqué et impossible à modéliser. Le ballon de dix litres d’une unité de synthèse chimique «quart-grand» est un volume fini. L’agitateur permet une homogénéisation du milieu réactionnel et les paramètres de base sont contrôlés comme par exemple la présence d’oxygène de l’air (les chimistes n’aiment pas l’oxygène ni l’eau) ou la composition des solvants utilisés. Dans le cas de ce réacteur gigantesque que représente la planète Terre tout échappe au contrôle de l’homme et une différence d’un dixième de degrés dans le système de masses d’air en mouvement ou en collision peut constituer un facteur d’amplification considérable du phénomène météorologiques en résultant. Il s’agit de l’effet de masse que le chimiste sait très bien contrôler à l’aide de systèmes simples de régulation de la température, en particulier en pétrochimie.

Les climatologues de pacotille ignorent superbement ces effets de masse et ceci d’autant plus qu’ils raisonnent de façon malsaine et anti-scientifique en se limitant à comparer des températures moyennes. Le seul fait de comparer des températures moyennes par rapport à d’autres moyennes de températures est un pur non-sens qui ne peut conduire qu’à de la très mauvaise science. L’effet de masse bien connu du chimiste le conduit à réguler la température de la réaction, contenant deux ou plusieurs intermédiaires ainsi que des catalyseurs, au dixième de degré près. Le climatologue d’opéra-bouffe grassement rétribué par les contribuables du monde entier est incapable de comprendre l’évolution du climat puisque ses raisonnements ne peuvent être que faux puisqu’il utilise des moyennes de températures. Suggérez au chimiste d’un atelier quart-grand de se contenter de la moyenne des températures au cours d’une étape de synthèse. Il pouffera de rire et répondra que s’il adoptait une telle approche il serait licencié pour faute professionnelle grave… Il est malheureusement peu probable que les fonctionnaires de l’IPCC soient victimes d’un tel sort.

Revenons donc à l’évolution du climat car elle réserve encore de nombreuses surprises. La fin de la dernière glaciation qu’a connu la Terre se situe à la fin du Pléistocène qui se subdivise selon les carottages glaciaires effectués au Groenland en deux périodes celle de BØlling-AllerØd et le Dryas récent. Cette période dite de BØlling-AllerØd a connu un épisode de réchauffement marqué et brutal dont l’amplitude a atteint celle de l’optimum de températures dit de l’Holocène.

L’illustration trouvée sur le site Wikipedia n’indique pas la lente décroissance des températures depuis cet optimum de l’Holocène mais elle met en évidence ce sursaut des températures de l’air calculées à partir des données des carottages glaciaires à la suite du Pléistocène. Quelles ont été les conséquences de cette «bouffée» de chaleur ? Elles ont été étudiées au niveau du permafrost sibérien. Il s’agit d’une couche minérale constituée de poussières et de particules fines pouvant atteindre 40 mètres d’épaisseur au sein de laquelle des quantités gigantesques de carbone organique ont été stockées. Rares sont les épisodes de dégel affectant plus de trois mètres de profondeur de ce permafrost pouvant provoquer la libération de quantités significatives de méthane. Dans un article publié le 13 avril 2023 dans la revue Nature Communications1 sous la direction du Docteur Janet Rethemeyer de l’Université de Cologne et en accès libre, l’éventualité d’une libération massive du méthane emprisonné dans ce permafrost est effleurée mais il faudrait cependant qu’un tel épisode s’étale sur de nombreuses années, peut-être plus de 20000 ans pour qu’un effet de serre significatif soit atteint.

Les scientifiques étudiant les paléoclimats doivent aujourd’hui se conformer à la doxa du climat pour obtenir des crédits de recherche. Dans le cas contraire ils sont condamnés à une exclusion du monde universitaire. Il est regrettable que des scientifiques de haut niveau ne puissent pas conclure leurs articles comme ils l’entendent car il existe aussi une censure dans ce domaine scientifique particulier. La science du climat en Occident tend à se rapprocher des délires de l’Union soviétique avec le «lissenkisme» : toute science non conforme à l’idéologie politique du moment doit être bannie. Cette attitude n’augure rien de très bon. La Chine a déclaré que la réduction de ses émissions de carbone serait progressive et l’objectif raisonnable de ce pays se situe vers l’horizon 2050. Or à cette date le climat général de l’hémisphère Nord se trouvera plongé dans un épisode durable de refroidissement provoqué par un affaissement de l’activité solaire ouvrant la voie à un nouvel âge glaciaire. Je ne serai plus de ce monde mais force est de constater que les climatologues onusiens dignes de la Commedia dell’arte ont toujours refusé d’admettre que le Soleil jouait un rôle prépondérant dans l’évolution du climat terrestre, encore une preuve de leur incompétence…

source : Jacques Henry

Archives

À propos

Présentation