Contre le cancer, la vitamine C concurrence les labos, mais elle menace aussi le prestige du médecin
Extrait :
L’objectif de ce dogme absurde est très simple : il s’agit de protéger le prestige du corps médical contre la concurrence des «naturo».
L’utilisation de la vitamine C en est un excellent exemple.
Elle a tout pour déchoir la blouse blanche de son piédestal :
- C’est une molécule naturelle, connue depuis plus d’un siècle – et non une nouvelle molécule complexe découverte par la recherche de pointe ;
- C’est une molécule qui peut se prendre en automédication, sans ordonnance, ce qui court-circuite l’intervention du médecin ;
- C’est une molécule qui ne comporte quasiment aucun effet indésirable ou contre-indication, ce qui rend son usage accessible au plus grand nombre, sans avoir besoin d’avis de spécialiste ;
- Et c’est une molécule dont l’objectif premier est de restaurer la santé, d’aider le corps à lutter contre la maladie, plutôt que de viser directement les symptômes de la maladie elle-même (la tumeur cancéreuse), comme les médecins sont habitués à le faire.
La seule chose qui est un peu «médicale», avec la vitamine C, c’est son utilisation en perfusion intraveineuse, ce qui justifie a minima l’intervention d’une infirmière qualifiée.
C’est d’ailleurs précisément ce qui a permis le regain de la recherche médicale depuis 20 ans !
C’est parce qu’on a découvert un mécanisme par lequel, à haute dose et en intraveineuse, la vitamine C parvient à détruire directement les cellules cancéreuses.
On retrouve ici la philosophie très médicale de la «chimiothérapie» (tuer l’ennemi) qui s’oppose au paradigme naturopathique visant en priorité à restaurer la santé.
Mais cet effet inattendu de la vitamine C en intraveineuse n’était pas encore connu, dans les années 1970.