«Le catholicisme n’est pas compatible avec la République française»

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Commentaire :

Le christianisme est l'enseignement de Jésus-Christ. La catholicisme est caractérisé par le dogme qui est instauré notamment lors du Concile de Nicée, qui déclare, en plus, l'infaillibilité du pape. Le christianisme est la quintessence, la spiritualité; l'Eglise catholique est une institution qui régit le christianisme d'une manière qui est contestée de différentes façons.

La révolution française de 1789 était initiée par les philosophes des Lumières : Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, etc. et les francs maçons, anticléricaux, qui prétendaient représenter un humanisme, au titre que la religion n'en détient pas le monopole. On pouvait donc s'attendre à une spiritualité profane, nous n'avons obtenu que du toc. Les franc-maçons ont éteint les Lumières : ils ne sont qu'une secte de pouvoir dénuée de spiritualité. Aujourd'hui, d'autres sectes ou lobbies ou minorités totalitaristes ont entrepris de prendre leur part de pouvoir et l'Eglise, infiltrée par les francs maçons, notamment satanistes, est devenue impuissante et inaudible.

Un autre aspect est l'obsolescence du discours catholique: il ne s'est pas renouvelé et il reste figé, à l'exception de quelques prêtres et évêques qui balaient devant leur porte.

Le point fondamental de la spiritualité et la base des religions, c'est l'affirmation de la vie après la mort : il y a une nouvelle vie dans l'au-delà. Le discours sur l'au-delà est encore un monopole revendiqué par l'Eglise catholique, elle diabolise les discours différents sur ce sujet.

Pour ma part, j'affirme le cycle des vies successives, donc du processus de réincarnation. A mon sens il consiste à donner une nouvelle possibilité à l'individu en vue de s'améliorer : une seule vie ne suffit pas. Mais la modernité affirme que nous n'avons qu'une seule vie et qu'après la mort, il n'y a plus rien que le néant, ce qui est faux, mais cela permet aux matérialistes de dire que n'ayant qu'une seule vie, il faut en profiter. Et c'est la débauche des égoïsmes et des excès de toutes natures dans l'immoralité absolue. La connaissance du processus des vies successives est de nature à responsabiliser les individus : nous aurons à faire face à nos errements durant notre existence et à renaître en vue de les rencontrer à nouveau et de les vaincre, en grandissant.

Le catholicisme est en déclin, mais les philosophies ésotériques connaissent une croissance en quantité mais aussi en qualité. S'il y a un espoir de retour à un monde civilisé et spirituel, il réside dans le développement de ces philosophies ésotériques qui tiennent des discours cohérents autant sur la vie terrestre qu'à propos de ce qu'il se passe dans l'au-delà.

La question de la religion en face de la démocratie est un faux problème, c'est une question politique, en dehors de la considération de la spiritualité, laquelle ne se lit pas sur l'habit porté.